Ecole – Décentralisation
Posté par tuttiquanti le 5 septembre 2012
Nous avons des inquiétudes sur la préparation de la loi d’orientation, notamment concernant le statut des
enseignants. […] Nous participons à la concertation et plusieurs sujets nous interpellent », déclare Hubert Raguin, secrétaire général de la Fnec-FP-FO, à
l’occasion de la conférence de presse de rentrée de l’organisation syndicale, lundi 3 septembre 2012. « La masterisation est confirmée et l’école du socle
est avancée à de multiples reprises. [Cette dernière] impacte le statut et les missions des personnels », détaille-t-il. « La phase de négociations avec le
ministère [qui suit la concertation] risque d’être très tendue », estime-t-il.
« Dans les ateliers tout le monde dit ce qu’il a à dire, la parole est très libre. Mais les propos qui se tiennent sont contradictoires. Certaines
personnes disent qu’il se dégage un consensus. C’est faux », assure Hubert Raguin. « Lorsque Alain Boissinot évoque ce consensus sur la formation des
enseignants, il y va fort », illustre le secrétaire général de la Fnec-FP-FO. Le recteur de Versailles note de son côté un « point de consensus sur le fait
qu’il faut passer du modèle consécutif à un modèle intégré » dans la formation
des enseignants (AEF n°171012).
DÉCENTRALISATION : LE « NOEUD DE L’AFFAIRE »
« On parle aussi de décentralisation dans l’Éducation
nationale avec l’acte III de la décentralisation. Le document élaboré par l’ARF[‘Pour un partage clair des compétences entre État et régions’ (AEF n°168778)] est très préoccupant », juge Hubert Raguin. La Fnec-FP-FO pointe notamment la présence de François Bonneau, vice-président de l’ARF en charge de
l’éducation, dans le comité de pilotage de la concertation. « Lorsque Nicole Belloubet pose ‘la question : quelle décentralisation éducative?’ Cela induit
un consensus autour de l’idée de décentralisation. Mais ce n’est pas le cas », développe Hubert Raguin. Nicole Belloubet, vice-présidente de la région
Midi-Pyrénées préside le groupe de travail sur « la réussite scolaire pour tous » de la concertation (AEF n°169165).
De même, Christian Lage, secrétaire général du Snetaa-FO évoque « ses inquiétudes » sur le lien entre les collectivités et l’enseignement
professionnel et sur la « persistance à terme de diplômes nationaux ». « On évoque aussi le lycée unique, polyvalent, réunissant les trois filières »,
souligne-t-il. « Le noeud de l’affaire c’est la décentralisation. Si on part vers le lycée unique, il faudrait que l’investissement des collectivités soit
identique pour les trois voies du lycée », note Hubert Raguin.
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