La crise et l’incertitude pour Charles Consigny

Posté par tuttiquanti le 6 novembre 2013

Pour Charles Consigny, la légèreté avec laquelle les socialistes se servent dans les poches des gens est en soi un scandale. Ils sont en train de tuer la France.

« L’échec historique du socialisme au pouvoir, le deuxième, a au moins le mérite de montrer combien les Français sont attachés à leur pays, combien son destin les inquiète, combien ils veulent, au plus profond d’eux, que l’histoire continue.

On n’a jamais autant parlé de nous-mêmes, crise oblige. Cette crise est protéiforme : c’est une crise économique, bien sûr, mais c’est aussi une crise sociale et spirituelle, identitaire et culturelle. Nous ne savons plus guère d’où nous venons ni ce que nous sommes en train de devenir, où nous allons, par quel moyen et pourquoi, or cette incertitude est fausse : elle est entretenue artificiellement par une gauche qui ne parvient pas à gouverner sans son dogme, et c’est lui qui nous enfonce.

Elle nous enfume.

Le problème fondamental du socialisme, c’est qu’il ne respecte pas le travail.
Ils peuvent répondre ce qu’ils veulent, égrener encore et encore leur lexique trompeur, brandir l’égalité, la justice ou le progrès, ils ne pourront pas démontrer qu’ils respectent le travail. La légèreté avec laquelle ils se servent dans les poches des gens est en soi un scandale ; l’ampleur de leur voracité fiscale et la gabegie sans précédent qu’ils font du fruit de cette récolte sont en train de tuer la France.

Nous sommes devenus un pays d’émigration. Qu’est-ce qui vaut le mieux ? Que M. Hollande fuie tout un peuple ou que tout un peuple fuie M. Hollande ?

Lorsque l’on met sous les yeux d’un socialiste convaincu les conséquences de ses actes, il nie les faits.
C’est le procédé de tout idéologue devant l’évidence de l’incurie de sa pensée : ça n’est pas vrai, vous ne voyez pas ce que vous voyez, il n’advient pas ce
qu’il advient. Le droit du travail est devenu le droit du chômage ? Pas du tout, rien ne prouve que les règles qui encadrent le salariat dissuadent les
entreprises d’embaucher. Aucun pays au monde ne nous a imités en adoptant les 35 heures ? C’est parce que nous sommes très en avance. L’immigration de masse est devenue incontrôlable ? L’intégration marche très bien, ce sont les Français de souche qui sont beaufs et racistes. Les classes moyennes sont
écrasées d’impôts, elles sont contraintes de réduire leur niveau de vie pour parvenir à les payer ? Ce sont des gens riches, ils peuvent bien participer
davantage à la solidarité.

Le scandale d’un pays divisé en deux

La réalité des choses, c’est le scandale d’un pays divisé en deux, les travailleurs exaspérés d’un côté et les profiteurs mollusques de l’autre.

C’est désagréable à entendre, j’exagère un peu, mais ça existe. Il faut le dire pour le changer. N’importe quel responsable politique honnête aujourd’hui est tenu de prendre en compte le harassement de la majorité de la population, qui, bûchant honnêtement, souvent beaucoup et avec l’angoisse au ventre, ne supporte plus que les fruits de sa sueur, de son inquiétude et de sa gentillesse soient employés par l’administration à tout et n’importe quoi, surtout à n’importe quoi.

N’importe quel responsable politique scrupuleux aujourd’hui doit agir en ayant à l’esprit que ce qui manque à la France, c’est de la rigueur.

Personne ne doit plus pouvoir prendre sa retraite à cinquante ans aux frais des autres. Il ne doit pas exister de régimes spéciaux, tout simplement, car ceux-ci ne peuvent survivre que sur le dos du régime général. La France se noie, peu à peu, sous la pression des mille abus, passe-droits et privilèges catégoriels qui lui écrasent les épaules.

Chaque individu qui vit grâce aux largesses de la République doit savoir que sa position est malhonnête, injuste et injustifiée.

Il paraît qu’on commence à craindre, en haut lieu, que les Français ne « retirent leur consentement à l’impôt ».

Ils doivent le faire : ce ne serait que de la légitime défense. La révolte gronde dans tout le pays, Bretagne en tête, et c’est heureux.

Samedi, on y a manifesté »pour l’emploi ». Le problème est qu’on l’a fait comme si quelqu’un le détenait dans un coffre dont il refuserait de donner les clés. Cette personne contre laquelle on a battu le pavé n’existe pas. Cette personne, c’est notre morosité, notre mauvaise répartition de la générosité publique, notre haine de nous-mêmes, nos parasites et notre obésité fiscale.

S’il est vrai que le modèle anglo-saxon, avec l’inculture qu’il produit et le néant intellectuel qu’il répand, n’est pas tout à fait enviable, il ne se trompe pas quand il pointe les travers de la taxe et le suicide que constituent des lois que la gauche fait passer depuis qu’elle détient tous les pouvoirs.

Il faut désobéir. Il faut tous arrêter, massivement, de régler les factures que nous envoient l’État et ses démembrements locaux, plus fous encore.

Il faut
une nouvelle élection présidentielle avant 2017, un nouveau général, au nom d’une certaine idée, de la France sans doute, mais de la dignité aussi, du travail, de l’effort, de l’histoire, de nous-mêmes. »

 

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Pourquoi les pauvres votent à droite ?

Posté par tuttiquanti le 26 août 2013

Nous avons lu l’ouvrage « Pourquoi les pauvres votent à droite

Objet du débat.
Avec Serge Halimi

 

À la fin des années 1960, la concurrence internationale et la peur du déclassement transforment un populisme de gauche (rooseveltien, conquérant, égalitaire) en un « populisme » de droite faisant son miel de la crainte de millions d’ouvriers et d’employés d’être rattrapés par plus
déshérités qu’eux. C’est alors que la question de l’insécurité resurgit. Elle va embourgeoiser l’identité de la gauche, perçue comme laxiste,
efféminée, intellectuelle, et prolétariser celle de la droite, jugée plus déterminée, plus masculine, moins « naïve ». Cette métamorphose s’accomplit à mesure que l’inflation resurgit, que les usines ferment et que l’« élite », jadis associée aux grandes familles de l’industrie et de la banque, devient identifiée à une « nouvelle gauche » friande d’innovations sociales, sexuelles et raciales.
Les médias conservateurs n’ont plus qu’à se déchaîner contre une oligarchie radical-chic protégée d’une insécurité qu’elle conteste avec l’insouciance de ceux que cette violence épargne. Au reste, n’est-elle pas entretenue dans ses aveuglements par une ménagerie de juges laxistes, ­d’intellectuels jargonnants et autres boucs émissaires rêvés du ressentiment populaire ?
« Progressistes en limousine » là-bas ; « gauche caviar » chez nous.

Extrait de la préface de Serge Halimi

Dossier de presse sur <www.agone.org/pourquoilespauvresvotentadroite>

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En débat. Les énergies et le nucléaire; l’EPR et les écologistes

Posté par tuttiquanti le 1 mars 2013

Le député « vert », l’EPR et la règle de trois

Jacques FOOS  (*)

Professeur Honoraire au Conservatoire National des Arts et Métiers

(Sciences et Technologies Nucléaires)

 

Le groupe écologiste de l’Assemblée Nationale a demandé, le 25 février, la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les réacteurs nucléaires de troisième génération. « L’EPR vient de connaître un nouvel échec en Finlande« , déclare le député Denis Baupin dans un communiqué. L’élu écologiste de Paris ajoute que, sur le site de l’EPR de Flamanville, en France, « le marasme est total« . Dérive du calendrier, avec un quasi-doublement du temps de travaux prévu, dérive budgétaire avec un coût final estimé à 8,5 milliards d’euros, soit une multiplication par 2,5 du coût annoncé à l’origine« , précise-t-il.

Pour ce qui concerne la dérive du calendrier, on peut dire que la raison peut être un défaut de communication. Pourquoi, alors que les
réacteurs « 1 500 MWe-palier N4 », les plus proches de l’EPR, ont été construits en 10 ans en moyenne (maxi : 155 mois
soit pratiquement 13 ans) sans que cela ait ému qui que ce soit, pourquoi a-t-on dit que l’on construirait cette tête de série en 54 mois soit en 4 ans ½ ? La durée de construction va être de 100 mois, malgré des aménagements non prévus au départ et qui correspondent au retour d’expérience de l’accident de Fukushima.
On aurait pu annoncer au départ que l’on espérait le construire en 10 ans, ce qui correspondait déjà à une bonne performance ; on va le faire en un peu plus de 8 ans. Tous (sauf peut-être les anti-nucléaires) auraient pu à juste titre se féliciter et crier à l’exploit. Au lieu de cela, on traine un vague sentiment de retard par rapport à cette annonce présomptueuse.

Pour ce qui concerne le coût de l’EPR, l’important n’est pas son prix de construction brut mais plutôt celui ramené au nombre de
kWh fournis. Puisque les écologistes prônent les énergies renouvelables, il suffit de comparer. Je préviens tout de suite : ça va être une litanie de chiffres, mais tous vérifiables. L’avantage avec les chiffres, c’est qu’on ne peut pas dire ou écrire n’importe quoi ! Les allergiques aux chiffres peuvent tout de suite aller à la conclusion !

La base de cette comparaison tient aux rendements de chaque source d’énergie. Quels sont-ils ?

L’EPR a une puissance électrique de 1600 MW et un rendement prévu de 91 %. Pour ne pas froisser les diverses susceptibilités, nous prendrons un rendement identique à celui des centrales nucléaires actuelles : 82 %  (on voit qu’on fait là un raisonnement a minima
que personne ne pourra nous reprocher !)
   Production annuelle d’électricité avec ce rendement : 11,5 milliards de kWh 

Quel rendement en France pour le photovoltaïque ? Prenons une centrale installée dans le Sud de la France, de façon à récupérer le rendement maximal. En 2010, l’installation de la plus grande centrale de l’époque est à Curbans dans les Alpes de Haute Provence. Son
constructeur indique une puissance de 26 MW pour une production annuelle de 33 millions de kWh. Cela donne un rendement de 14,4 %.

Pour ce qui concerne l’éolien, que nous dit France énergie éolienne ? :
« Avec ses 6 640 MW installés (4 058 éoliennes), l’énergie produite en 2011 a été de 11,9 TWh donc pour un potentiel de 58,16 TWh » soit un
rendement de 20%

Il suffit maintenant de considérer les dernières installations françaises, ou en projet (pour l’éolien off-shore). notre référence étant :

EPR : Coût  8,5 milliards d’euros ; Surface totale
occupée : 112 ha

Pour le photovoltaïque, nous prendrons l’exemple de la ferme solaire de Toul-Rosières, située près de Nancy en Meurthe et Moselle : 450 millions d’euros investis par EDF pour une puissance électrique de 143 MW et un rendement prévu de 15 %
( ?). Surface occupée : 367 ha (dont 120 occupés par les 1,5 million de panneaux fabriqués par la Sté américaine First Solar).

Production annuelle d’électricité : 188 millions de kWh 

Pour fournir la même quantité d’électricité qu’un EPR, (avec un rendement estimé de 15 %, ce qui est optimiste compte tenu que l’ensoleillement de la Moselle n’est pas celui du Midi de la France), il faut donc 61 fermes solaires de ce type. Surface occupée : 22 400 ha (dont 7 500 ha occupés par les 91 millions de panneaux !).

Photovoltaïque : Coût  27,5 milliards d’euros ; Surface totale
occupée : 22 400 ha

Pour l’éolien on-shore , nous prendrons l’exemple du Parc éolien des Quatre Faux dans les Ardennes : 700 millions
d’euros investis pour une puissance électrique de 330 MW et un rendement prévu de 20 %. 47 éoliennes de 7 MW sur une surface occupée de
300 ha

Production annuelle d’électricité : 578 millions de kWh 

Pour fournir la même quantité d’électricité qu’un EPR, il faut donc 20 parcs éoliens de ce type. Surface occupée : 6 000 ha et 4,7 millions de
tonnes de béton (5 000 tonnes/éolienne)

Éolien on-shore : Coût  14 milliards d’euros ; Surface totale
occupée : 6 000 ha

Enfin, pour l’éolien off-shore, considérons le projet du parc éolien du banc de Guérande. 1,5 milliard d’euros investis pour une puissance de 450 MW et un rendement prévu de 23 %. 70 à 80 éoliennes de 6 MW sur une surface occupée de 3 600 ha avec des fondations impressionnantes (dimensions du socle : hauteur = 30 mètres + 14 mètres hors de l’eau

Production annuelle d’électricité : 900 millions de kWh 

Pour fournir la même quantité d’électricité qu’un EPR, il faut donc 13 parcs éoliens de ce type. Surface occupée : 47 000 ha.

Éolien
off-shore : Coût  19,5 milliards
d’euros ; Surface totale occupée : 47 000 ha

Pour des écologistes, je parle ici des défenseurs sincères de la Nature, le paramètre coût n’est pas le seul à prendre en compte. Il y a aussi la surface occupée indiquée ci-dessus pour chaque source d’énergie : on peut comparer. Il y a également la masse de béton : pour l’EPR, elle est d’un million de tonnes. Là aussi, on peut comparer. On pourrait aussi comparer la durée de vie des installations (pas plus de 20 ans par exemple pour le photovoltaïque ; 70 ans prévus pour l’EPR). Les petites installations paraissent toujours moins chères mais c’est un leurre comme on le voit ici. C’est comme lorsque, pour vous faire passer la pilule amère d’une dépense annuelle de 5 000 euros, on tente de vous rassurer en vous disant que ça ne fait jamais qu’un peu plus de 50 c€ par heure !

8,5 milliards d’euros, c’est certes une somme, à laquelle il faut bien sûr ajouter le coût du combustible. Mais, on n’arrivera jamais à une somme comprise entre 14 et 27,5 milliards d’euros comme avec le renouvelable ! Quant au coût du démantèlement, on en a beaucoup parlé et on l’a estimé pour le nucléaire mais pour les autres sources d’énergie ? Un seul exemple : pour l’équivalent d’un seul EPR, combien va couter le démantèlement de 91 millions de panneaux photovoltaïques composés de métaux lourds ?

Au départ, le coût estimé de l’EPR était de 3,5 milliards d’euros. La différence est importante : 5 milliards
d’euros et … elle correspond à peu de choses près à ce que l’État doit rembourser à EDF (4,9 milliards d’euros), en grande partie pour compenser certaines charges de service public assumées par EDF, comme le financement des énergies renouvelables. Tiens, tiens … et qui va payer ?

 

Ne faudrait-il pas demander une commission d’enquête parlementaire pour examiner comment on en est arrivé à cette dépense
outrancière qui va être supportée par les contribuables français, en plus des taxes déjà instituées pour cette raison sur le coût du kWh (voir ma récente chronique – n° 27- sur le coût du kWh) ? Et aussi qui sont les responsables de cette gabegie ?

26 février 2013

 (*) auteur avec Yves de Saint Jacob du livre « Peut-on sortir du nucléaire ? » (éditions Hermann – oct 2011 – 270 p.) Prix du Forum Atomique Français 2012

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Rythmes scolaires

Posté par tuttiquanti le 27 janvier 2013

Rythmes scolaires dans association monsieur-a-1-225x300La commune doit communiquer son choix

Dans la communauté de communes, les communes ont donné leurs avis et une tendance se dessine, : le report de la mesure à la rentrée 2014.
Le coût de la mesure est à chiffrer (personnel supplémentaire -locaux insuffisants sans doute- transports scolaires à modifier -fréquentation accrue du restaurant scolaire le mercredi- parents qui travaillent à satisfaire et cette donnée est très locale)

La grogne s’exprime dans des grandes villes qui pourtant ont des professeurs municipaux qui exercent dans les écoles durant les 27h (musique – arts plastiques- EPS et parfois langues), se substituant aux enseignants qui toutefois ont à être présents mais ne sont  pas toujours impliqués dans la séquence. Il suffirait de déplacer leurs prestations…Non pas si simple du fait de l’utilisation d’installations et d’équipements spécifiques.

Vient se greffer l’idée de réduire les vacances d’été et de faire des zones . Les métiers du tourisme réagissent et comme toutes les régions ne sont pas aussi attractives sue ce plan, il sera difficile de ne pas faire de déçus.

Les médias diffusent des comparaisons sur le nombre de jours de classe par an et sur le nombre d’heures de classe par jour.
On continue à différencier fortement les apprentissages suivant des critères comme l’attention demandée, la mémoire. Ainsi reviennent les discussions sur la place des activités musicales, plastiques, l’éducation physique par rapport au français, mathématiques, sciences, histoire-géographie.

Peu d’études sur la chronobiologie sont mises en avant. Ecole élémentaire et maternelle sont pour le moment peu différenciées.

Et si on parlait de l’ennui, de l’échec qui font que les journées semblent interminables à certains et pour d’autres très à l’aise que tout va trop lentement. Ce n’est pas la journée qui est trop longue. C’est la manière de la vivre qui fatigue.

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Il faut des valeurs…avec mes valeurs….je gouverne.

Posté par tuttiquanti le 20 novembre 2012

La valeur comme principe d’action.

Un constat :
celui de la complexité du réel. Chaque sphère d’existence politique, familiale, économique, médicale ou autre est régie par des rationalités différentes. On ne gère pas sa famille comme une entreprise ou comme sa commune. Dire qu’il n’existe qu’une seule échelle de valeurs applicable dans tous les domaines d’activités est aussi intenable que d’affirmer l’incommunicabilité des valeurs (communautarisme) et risque fort de verser dans le fondamentalisme.

Aucune hiérarchie de valeurs ne dispense donc d’un travail de lucidité, de choix et d’analyse du réel. En morale, on n’est jamais devant des évidences mais plutôt devant des options qui peuvent être contradictoires. Des valeurs sont parfois en concurrence. La référence à la valeur ne peut pas aller sans la prise en compte des données de la situation ni sans l’appréciation des chances de réalisation de la valeur dans le contexte historique et social de l’action.

Ceci dit, la réflexion est quand même guidée par un certain nombre d’interdits et de prescriptions fondamentaux comme le Décalogue, par exemple. De plus, l’éveil spirituel est une condition essentielle dans le discernement des valeurs. C’est dans l’action que la valeur prend sa signification. Par exemple, tout le monde est d’accord sur la paix, mais de quelle paix s’agit-il ? Qu’y a-t-il du côté de mon désir et de ma volonté de paix ? On voit que la référence à la valeur est un principe d’inspiration de l’action mais qu’il dit aussi le désir et la volonté de celui qui s’y réfère. (On parela lors de référence herméneutique). La valeur devient pertinente non pas au seul moment où je l’énonce mais surtout au moment où elle devient opérationnelle dans une action.
Car alors elle met en lumière les intentions. Dans ce passage à l’action intervient donc l’aspect rationnel c’est-à-dire l’analyse technique de la
question et l’aspect raisonnable qui traduit le désir de la volonté qui discerne et choisit.

« Le recours à la valeur n’est donc pas un talisman qu’on brandit hors contexte et hors histoire, il est un élément essentiel pour rassembler dans une unité provisoire de sens la diversité des données constitutives de l’action humaine.

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Jeunesse et TV

Posté par tuttiquanti le 5 septembre 2012

Jeunesse et TV dans association arton6784-bbc72-300x206Quand on réadapte
« Maya l’abeille » et « Martine » pour rassurer les parents

C’est la nouvelle mode des chaînes télé : piocher dans la littérature jeunesse rétro pour
donner vie à “Martine”, “Maya l’abeille” ou encore “Caliméro”.

Vêtue d’une jupette rouge et d’une marinière, “Martine”, la célèbre héroïne créée en 1954 par Gilbert Delahaye et Marcel Marlier, renaît sur M6
dans une série animée de 52 fois 13 minutes, diffusée depuis le lundi 27 août à 8h40, se veut fidèle à l’original : “Nous avons gardé les valeurs
intrinsèques des albums comme l’amitié, la famille, la nature, les animaux tout en pimentant les histoires avec l’arrivée d’une petite peste, Emilie, qui est la fille du maire
”, indique la directrice des programmes jeunesse de M6, Morgane Favennec. Martine évolue dans un univers bucolique, intemporel et rétro, “inspiré des années 50”.

Même parfum de nostalgie du côté de TF1, qui diffusera à partir du 5 septembre “Maya l’abeille”. Le célèbre insecte, qui a fait le miel des quadragénaires lorsqu’ils étaient enfants, va désormais virevolter en 3D pour 78 épisodes.

Pour expliquer le recours à des personnages populaires inscrits dans la mémoire collective, les deux chaînes mettent en avant leur côté “rassurant”. “Après une vague de dessins animés portés sur l’action et l’aventure, parfois violents, on a aujourd’hui amorcé un virage avec l’arrivée de héros doudous qui rassurent et parlent autant aux enfants qu’aux parents”, décrypte Morgane Favennec. “C’est une stratégie payante. On recherche tous notre madeleine de Proust”, ajoute-t-elle.

Dans un contexte de crise, le téléspectateur “se réfugie dans ce qu’(il) connaît déjà,
dans des valeurs refuges, dans de grands repères facilement partageables à l’heure de l’hyper choix
”,
renchérit le directeur jeunesse des programmes de TF1, Yann Labasque. Mais remettre en scène un personnage rétro suffit-il à faire un bon dessin animé? “Il n’y a pas de recette absolue. Il y a un vrai travail de recréation à faire parce que le fait que cette série ait été un succès il y a
trente ans n’est pas forcément un argument pour les enfants. Papa, maman peuvent être prescripteurs pour les 3-6 ans mais leur pouvoir décline assez
vite avec l’âge des enfants
”, considère Yann Labasque.

Pour espérer accrocher le chérubin d’aujourd’hui, ces nouvelles versions doivent être plus “rythmées
et “poser plus vite les enjeux”, ajoute-t-il. “C’est un sacré défi car on a une contrainte de fidélité à la série d’origine envers à la fois les
ayants droit et les téléspectateurs
”, estime Morgane Favennec.

La tendance ne semble pas près de s’essoufler puisque de nombreux personnages “vintage” vont
prochainement sortir des cartons de TF1 comme “Les Cités d’or”, en cours de production, “Vicky le Vicking”, “Oum le dauphin” ou encore “Caliméro”.Le célèbre poussin noir, coquille d’oeuf à moitié brisée sur la tête, devrait gagner en optimisme lors sa prochaine diffusion en 2014. “On va garder le gimmick ’C’est vraiment trop injuste’ mais on va en faire un moteur d’action pour qu’il soit plus en phase avec les enfants d’aujourd’hui”, précise
encore Yann Labasque.

Téléobs.com avec AFP septembre 2012

 

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Elections législatives

Posté par tuttiquanti le 17 juin 2012

Les résultats de Leudeville (transmis par François Rizzo).

Inscrits 980         Votants 624       Nuls 15
Exprimés 609
Colot 314          51.56 %           Pouzol 295       48.44 %

Les résultats de Marolles en Hurepoix
Inscrits  3665     Exprimés 2143
Colot 951           44.38 %    Pouzol 1192      55.62%

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En débat Vite… Toujours plus vite. Que faire du temps gagné ?

Posté par tuttiquanti le 24 avril 2012

Lancement du débat. Où  courent-ils ? (texte de Raymond Devos)

Excusez-moi, je suis un peu essouflé ! Je viens de traverser une ville où tout le monde courait…Je ne peux pas vous dire
laquelle…je l’ai traversé en courant. Lorsque j’y suis entré, je marchais normalement, mais quand j’ai vu que tout le monde courait… je me suis mis à
courir comme tout le monde sans raison !

A un moment je courais au coude à coude avec un monsieur… Je lui dis : « Dites-moi… pourquoi tous ces gens-là courent-ils comme des fous ? », Il me dit : « Parce qu’ils le sont ! », Il me dit : « Vous êtes dans une ville de fous ici… vous n’êtes pas au courant. », Je lui dis : « Si, Si, des bruits ont couru ! »,
Il me dit : « Ils courent toujours ! », Je lui dis : « Qu’est-ce qui fait courir tous ces fous ? », Il me dit : « Tout ! Tout ! Il y en a qui courent au plus pressé. D’autres qui courent après les honneurs… Celui-ci court pour la gloire… Celui-là court à sa perte ! », Je lui dis : « Mais pourquoi courent-ils si vite ? », Il me dit :  » Pour gagner du temps ! Comme le temps, c’est de l’argent, plus ils courent vite, plus ils en gagnent ! », Je lui dis : « Mais où courent-ils ? », Il me dit :
« A la banque ! Le temps de déposer l’argent qu’ils ont gagné sur un compte courant… et ils repartent toujours courant, en gagner d’autre ! » Je lui
dis : « Et le reste du temps ? », Il me dit : « Ils courent faire leurs courses… au marché ! », Je lui dis : « Pourquoi font-ils leurs courses en courant ? », Il me dit : « Je vous l’ai dit… parce qu’ils sont fous ! », Je lui dis : « Ils pourraient tout aussi bien faire leur marché en marchant… tout en restant fous ! », Il me dit :
« On voit bien que vous ne les connaissez pas ! D’abord le fou n’aime pas la marche… », Je lui dis : « Pourquoi ? », Il me dit : « Parce qu’il la rate ! », Je lui dis : « Pourtant, j’en vois un qui marche !? », Il me dit : « Oui, c’est un contestataire ! Il en avait assez de courir comme un fou. Alors il a organisé une marche de
protestation ! », Je lui dis : « Il n’a pas l’air d’être suivi ? » Il me dit : « Si, mais comme tous ceux qui le suivent courent, il est dépassé ! », Je lui dis : « Et vous, peut-on savoir ce que vous faîtes dans cette ville ? », Il me dit : « Oui ! Moi j’expédie les affaires courantes. Parce que même ici, les affaires ne marchent pas ! », Je lui dis :  » Et où courez-vous ? », Il me dit : « Je cours à la banque ! », Je lui dis : « Ah !… Pour y déposer votre argent ? », Il me dit : « Non ! Pour le retirer ! Moi je ne suis pas fou ! », Je lui dis : Mais si vous n’êtes pas fou, pourquoi restez-vous dans une ville où tout le monde l’est ? » Il me dit : « Parce que j’y gagne un argent fou ! …
C’est moi le banquier ! … ».

Débat
Il n’est pas rare de voir la lenteur dénigrée, avilie, vilipendée au profit de la vitesse
(vitesse entendue comme rapidité et non comme simple rapport distance/temps)
La lenteur que l’on rapproche trop souvent de la stérilité et de la vieillesse ; quand ce n’est pas de la mort n’est pas appréciée. Il en est ainsi de l’opinion la plus répandue et cela semble tellement aller de soi qu’il faudrait presque s’y résoudre. Le faible taux de popularité
de la lenteur devrait suffire à nous convaincre qu’il n’y a rien là de profitable et que si source d’efficacité et de sagesse la lenteur pouvait (au
mieux) être, cela se saurait ! Si la lenteur a mauvaise réputation, c’est aussi parce qu’elle fait peur. Le ralentissement du temps suscite une
angoisse : celle du temps qui s’arrête ; celle de la mort (ralentir, c’est mourir un peu). À l’inféconde et sinistre inertie souvent rattachée à la
lenteur s’opposent la jeunesse, la fraîcheur et la richesse supposées de la vitesse (ne parle-t-on pas d’« élan vital » ?). Tandis que l’on
déplore l’incapacité du lent à s’adapter, on encense l’incontestable polyvalence (omnipotence !) du rapide. Car c’est bien connu :
« Qui peut le plus peut le moins » !


 « Être dans le vent : une ambition de feuille morte… » (Gustave THIBON).

« Être dans le vent,c’est avoir le destin des feuilles mortes » (Jean GUITTON).

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En débat : La censure des textes

Posté par tuttiquanti le 24 mars 2012

 

Renier la mémoire, oublier le passé et masquer nos préjugés d’autrefois sont des comportements dangereux. Retirer les œuvres anciennes, censurer, constitue une certaine forme de réécriture de l’Histoire.
Le libre accès au passé permet pourtant de constater les déviances d’autres époques. Il peut permettre d’éviter de faire les mêmes erreurs et surtout de mieux comprendre le présent.
Au nom d’une morale de justice et d’égalité, la censure garde sa popularité.

Cacher l’image qui choque et l’image qui ne correspond plus à notre vision actuelle du monde ne peut faire progresser ces mêmes valeurs. La culture du secret et de l’interdit entraine des débats souterrains hors de la portée de la critique publique. La censure ne peut faire progresser les différents combats contre la discrimination. Le retrait récent de la bande dessinée Tintin au Congo de la part d’une bibliothèque de New York est ce genre de manœuvre qu’il faut éviter.

Il est clair que la célèbre œuvre de Hergé est empreinte de racisme. L’Africain noir y est présenté d’une manière tellement risible qu’il est maintenant normal d’éprouver une certaine honte face à cette littérature de jeunesse. Censurer ce genre de littérature est absurde, car cela ne prend pas en considération l’époque où elle est rédigée. La censure des ouvrages du passé éclipse la possibilité pour le lecteur d’évaluer l’évolution des idées et des valeurs. La critique
certainement est de mise, mais la censure encourage l’ignorance.

Qui peut avoir la légitimité de tracer la ligne entre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas ? Que ce soit des œuvres philosophiques comme celles d’Emmanuel Kant ou fantastiques comme H. P. Lovecraft, une multitude d’ouvrages est imprégnée des préjugés d’hier. Peu de gens penseraient à retirer ces piliers de l’écriture des tablettes, car une telle action rend facile la référence aux régimes totalitaires. Pourtant, des hommes et des femmes d’État d’ici même, non pas au nom du combat contre le racisme, mais au nom de prétendues valeurs de pacifisme et de neutralité politique, encouragent la censure.

La censure est un acte de peur. La peur du passé, mais aussi la peur de ne pas faire l’unanimité. Il y a quelques années, la crise des caricatures de Mahomet avait beaucoup fait parler, car l’islamisme radical avait crié à la honte et à l’insulte. Ce débat avait encore une fois soulevé l’affirmation stupide voulant
que la liberté des uns s’arrête là où commence la liberté des autres. Cette formule conduit la liberté dans un étau où l’amplitude du débat public est
réduite à chaque nouvelle revendication de groupe d’importance ou de groupuscules. L’image qui choque et l’image qui remémore sont tout aussi
importantes que ces textes discriminants et violents du passé pour nous rappeler qui nous sommes.

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Future école

Posté par tuttiquanti le 26 décembre 2011

Il est intéressant de constater que les réflexions sur l’avenir de l’école sont quasiment toujours fondées sur le passé.

L’exploitation systématique d’un âge d’or de l’école qui n’a jamais existé a fortement conditionné l’opinion publique. La nostalgie est une arme facile pour renforcer les conservatismes. C’est vrai que l’on ne peut progresser qu’à partir de ce que l’on est ou de ce que l’on croit avoir été. C’est vrai que l’on ne peut guère se développer en coupant ses racines.

Le fait est que les évolutions du système éducatif, et même elles que l’on a appelées « réformes », souvent abusivement, ont
toujours été, des aménagements de l’existant, des corrections aux marges.
On a modifié, complété, paraphrasé, rénové, dépoussiéré, colorisé. On a ajouté des contenus, sans en enlever.

On a créé des dispositifs qui se sont superposés à d’autres avant d’être supprimés. Pour résoudre les problèmes, on a multiplié injonctions et incantations, on a réitéré chaque année depuis plus de 30 ans les mêmes recommandations en sachant qu’elles n’avaient pas été appliquées. On a déploré et on a parlé. Mais, fondamentalement, on n’a rien changé.

Toujours les mêmes disciplines, choisies pour l’éternité, cloisonnées, avec des programmes toujours trop lourds, toujours impossibles à
« finir », toujours fondés sur des logiques de progression apparemment logiques, toujours déconnectés des finalités du système.

Toujours les préalables et les prérequis.
oujours ce parcours d’un simple abstrait qui n’existe pas et qui empêche de comprendre, à un complexe réel que l’on peut toucher du doigt
et avoir à l’œil.
Toujours le principe sacré, « une heure, une salle, un enseignant, une discipline ou une sous-discipline, un groupe d’élèves ».
Toujours la notion de cours et donc de faire cours qui signifie bien que le maître est au centre et en face.

Toujours des groupes d’élèves considérés a priori comme étant homogènes et permettant de faire une préparation unique pour un élève moyen
hypothétique, avec un ajustement possible après le noyau dur du cours collectif et après la réitération des explications magistrales qui
s’adressent aussi bien à ceux qui ont compris qu’à ceux qui sont « largués » dès les premières minutes.

Toujours des devoirs qui laissent penser que le hors école peut faire ce que l’école n’a pas su faire ou que l’exercice d’application renforcé
permet de comprendre la notion qui n’a pas été comprise et construite…

Malgré les expérimentations, malgré les initiatives des enseignants progressistes, malgré les propositions des mouvements
pédagogiques, malgré les potentialités accrues des élèves et des enseignants, le système a fait preuve d’une terrible stabilité.

Le pire est qu’à chaque fois qu’une innovation semblait avoir échoué et était condamnée, même en sachant qu’elle n’avait pas changé
fondamentalement les choses, la réaction du pouvoir a été de revenir au passé. L’exemple de l’abandon des activités d’éveil pour revenir au
cloisonnement disciplinaire est frappant. L’exemple récent du rejet des programmes de 2002 pour revenir, en 2008, à ceux de 1923 est encore plus
frappant car, au-delà de l’effet d’une pression de castes disciplinaires, il porte la marque d’une idéologie et d’une conception
libérale de l’Homme.

Dans ce contexte, l’apparition de technologies perturbantes nepouvait qu’être absorbée pour ne rien changer fondamentalement ou pour éviter des remises en cause douloureuses.

La numérisation, avec l’accroissement exponentiel des savoirs et de leur diffusion, avec toutes les possibilités qu’elle offre en terme de
mémoire, de ressources, d’interactivité, n’a rien à voir avec le stylo bille remplaçant le porte plume, avec la radio ou la télévision.

Avec elle, nous sommes entrés dans un autre monde… sans pour autant mesurer les enjeux, les chances et les perspectives possibles. Il
fallait donc neutraliser ou absorber l’outil en le marginalisant pour qu’il ne parvienne pas à toucher au cœur du métier.

On a donc massivement investi d’abord dans l’administration ou la gestion, dans les formalités : comptabilité, communication interne,
livrets scolaires, carnets, communication avec les parents, etc. On a investi ensuite dans les exercices et dans les évaluations avec une
évidente technicisation des procédures.

Si l’on tente de s’approcher de l’acte d’enseigner et de celui d’apprendre, on observe que la technologie est exploitée pour illustrer
le cours, pas pour le changer… Et il est vrai que les possibilités documentaires ou les possibilités de visualisation de figures, notamment
en trois dimensions, ou de déplacements dans des espaces sont immenses
et séduisantes.

On doit pourtant se poser la question : est-ce que cela change l’apprentissage, l’apprendre ?

Rien n’est moins sûr. Et les élèves qui maîtrisent ces outils souvent mieux que nous sans avoir eu de formation spécifique scolaire sont
ailleurs. Ils s’ennuient à l’école. Ils se passionnent pour des champs de connaissance qui ne sont pas pris en compte par les programmes
scolaires figés, ils s’expriment, communiquent, créent et multiplient des réseaux, se précipitent sur leurs claviers dès la sortie de
l’établissement et y restent si longtemps que l’heure des devoirs obligatoires est toujours repoussée et les devoirs, souvent contestés,
sont bâclés. Ils savent parfaitement d’ailleurs que cela n’a guère d’importance.

Comment se sortir de ce cercle vicieux qui permet à des pratiques obsolètes de se pérenniser ? Comment faire comprendre que ce cercle
conservateur est mortifère ?

Il y a au moins deux voies à emprunter avec détermination : celle de la pédagogie et celle de la prospective.
Des voies qui exigent un haut niveau de formation professionnelle, une formation qui intègre, pour tous les enseignants de la maternelle au
lycée, les sciences cognitives contemporaines qui s’intéressent au cerveau et à la connaissance pour agir sur l’apprentissage.
La pédagogie qui ne s’oppose pas aux savoirs et encore moins aux stratégies, aux méthodes, aux procédures, à la métacognition. Avec de la
psychologie, de la sociologie, de l’anthropologie, de l’histoire de l’école et des savoirs, de la philosophie

La prospective qui permet de se détacher de la glaise du passé sans l’ignorer pour concevoir des systèmes non pas en regardant dans le
rétroviseur, mais en regardant le futur qui se construit, en concevant des projets éducatifs non pas à partir des vieux systèmes mais à partir
d’une vision, d’une réflexion sur ce que sera l’honnête homme du 21ème siècle ou sur ce que l’on voudrait qu’il devienne. Les questions éthiques et politiques ne pourront pas être évitées.

On ne peut pas construire l’avenir sans essayer de l’imaginer et d’en débattre. Mais vous n’êtes pas obligé d’être d’accord.

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