En débat. Les générations digitales

Posté par tuttiquanti le 30 novembre 2011

Ce sont eux qui comptent, même s’ils n’ont pas (encore) les rênes du pouvoir, ce sont eux qui “drivent” les usages dans un monde de plus en plus digital. Ce sont eux qui provoquent et surfent sur la révolution en cours, à un niveau jamais atteint auparavant.

Forrester vient de publier son étude annuelle sur les usages technologiques et digitaux. Une étude qui montre l’impact clef des deux générations digitales (18-30 et 30-44)

“Dans tous les usages mobiles et online, la génération Y est la plus en avance”, note Forrester. “Les plus jeunes d’entre eux ne se souviennent pas d’une vie sans mobile, où d’un temps où les sms et les e-mails n’étaient pas disponibles”. La Génération X a une mémoire plus longue, et utilise Internet et les ordinateurs dans une optique, moins naturelle, plus fonctionnelle et utile: 26% vont sur Internet pour trouver de l’info sur la cuisine, 61% pour les infos. 65% utilisent leur ordinateur pour leurs photos.

Ces deux générations représentent 50% de la population US aujourd’hui (22% pour la génération Y, 27% pour la génération X)

Outils digitaux : c’est le domaine de la génération X. TVHD, PC, caméras numérique, consoles de jeux.

Outils mobile: là, c’est la génération Y qui est leader. Elle utilise les devices mobile pour tout, de la recherche de produits à la communication sociale. 1/5 de la génération Y utilise le mobile pour les maps et la localisation, tandis que la génération X est plus focus sur les infos, le sport et la météo.

85% des Y envoient et reçoivent des textos, contre 68% de la génération X. Le chiffre tombe à 15% chez la génération suivante.

37% des Y surfent sur le web via mobile. 27% “facebookisent” sur mobile, contre 18% des X. Les autres générations sont à… 1%.

23% des générations X et Y ont un smartphone. Soit 5 points de plus que la population US totale (17%).

La télévision ? Elle est dépassée par Internet pour la génération Y depuis plusieurs années déjà. Mais c’est la première fois cette année que la génération X passe plus de temps online que devant la TV.

L’écart se creuse donc entre ces deux générations mobiles et digitales et les plus anciennes.

Problème : ce ne sont pas eux qui sont aux commandes, mais leurs parents !

Lire l’analyse sur Read Write Web : Generations X and Y Lead the Way in Today’s Digital World.

LIre également : La génération Y va tout changer.

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2012. Les primaires à Marolles

Posté par tuttiquanti le 10 octobre 2011

La commune de Marolles est dans la fourchette nationale pour le nombre de votants
Les votants ont fait les choix suivants :

1er Hollande                     88 voix   34,5%
2ème Aubry                       73 voix   28,6%
3ème Montebourg            51 voix,  20%
4ème Valls                         27 voix    10,6%
5ème Royal                       16 voix     6,2%
6ème Baylet                       0 voix

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Bilan scolaire du Président. Propos de Pierre Merle.

Posté par tuttiquanti le 10 octobre 2011

Cinq années ne se sont pas encore écoulées depuis l’élection de l’actuel président de la République, mais le bilan de la politique éducative peut déjà être réalisé dans trois domaines essentiels : l’assouplissement de la carte scolaire, la formation des maîtres,
la lutte contre l’échec scolaire.

Sur la feuille de route de Xavier Darcos (ministre de l’éducation de 2007 à 2009) figurait une première grande réforme :
l’assouplissement de la carte scolaire. Celle-ci poursuivait plusieurs objectifs : « donner une nouvelle liberté aux familles » ;
« favoriser l’égalité des chances » ; « améliorer sensiblement la diversité sociale dans les collèges et lycées ».

Le ministère publie régulièrement des « chiffres clés » censés montrer la réussite de la réforme : nombre total de demandes de dérogation, proportion de demandes de boursiers satisfaites… Ces « chiffres clés » sont abondants mais lacunaires, faute d’une information simple et indispensable : quel est le nombre de boursiers bénéficiaires d’une dérogation par rapport aux non-boursiers ?

Des bilans de la réforme d’assouplissement de la carte scolaire se sont progressivement accumulés.
Le premier, réalisé par deux inspecteurs généraux, est négatif : « Dans les établissements les plus convoités, il y a peu d’élèves de condition modeste ; dans les collèges les plus évités, ce sont les catégories favorisées qui ont disparu. »

Un rapport de la Cour des comptes, publié en 2009, parvenait au même résultat.
Sur un total de 254 collèges « ambition réussite », collèges au recrutement le plus populaire, 186 avaient perdu des élèves.
Les parents d’origine aisée et moyenne ont profité de l’assouplissement de la carte scolaire pour retirer leurs enfants de ces établissements.

Enfin, en 2010, une enquête du Syndicat national des personnels de direction de l’éducation nationale (SNPDEN), menée auprès de 2 758 chefs d’établissement, a confirmé ces deux premiers rapports.
Elle tend à montrer une mise en concurrence des établissements pour attirer les meilleurs élèves et une perte de mixité sociale
dans les établissements ZEP. Loin de progresser, la mixité sociale a reculé.

Depuis la publication de ces rapports, des recherches universitaires fouillées ont validé ces premières analyses : la mixité sociale des collèges français est en net retrait, en raison d’un double phénomène de prolétarisation des collèges populaires et d’embourgeoisement des collèges huppés. Fracture sociale et fracture scolaire convergent. La ségrégation scolaire augmente et l’école française décroche.

Repenser la formation des maîtres fut un deuxième projet majeur inscrit sur la feuille de route de Xavier Darcos.
La réforme reposait sur un argument recevable : les formations dispensées dans les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) ne préparaient pas suffisamment au métier. Les changements furent nombreux : obligation d’être titulaire d’un master 2 au lieu d’une licence pour devenir professeur ; réduction du nombre d’épreuves aux écrits ; introduction d’un oral sur les manières « d’agir en fonctionnaire de l’Etat de façon éthique et responsable »

La rupture la plus radicale fut la suppression de l’année de stage des professeurs – neuf heures d’enseignement hebdomadaire au lieu de dix-huit -, étape cruciale de formation et d’apprentissage du métier. La mesure, imposée par le projet de limiter le nombre de fonctionnaires, était paradoxale : elle réduisait quasiment à néant la professionnalisation de la formation qu’il s’agissait portant de renforcer

Le résultat de cette nouvelle architecture de la formation fut immédiat : le nombre d’inscrits aux nouvelles formations de professeurs a chuté de 30 % dès la rentrée universitaire 2010. Un certain nombre d’enquêtes et de témoignages ont aussi montré les difficultés inextricables dans lesquelles se débattaient certains jeunes professeurs stagiaires.

Pour colmater les incuries du nouveau dispositif, une toute récente circulaire prévoit, à la fin du mois d’août 2011, des formations accélérées sur la gestion de la classe et autres sujets cruciaux qu’il semble étonnamment possible de maîtriser en quelques demi-journées… Cette politique de la rustine est-elle à la hauteur des problèmes éducatifs auxquels l’école française est confrontée ?

L’avenir n’est guère plus rassurant. Demain, les titulaires d’un master d’enseignement pourront légitimement prendre en charge des classes et satisfaire les demandes des rectorats à la recherche de vacataires de plus en plus nécessaires quand la gestion des personnels titulaires devient de plus en plus serrée. Or ces nouveaux diplômés ont une formation professionnelle succincte. Leurs compétences académiques ne sont également pas comparables à celles des lauréats du capes, notamment dans un domaine sensible : l’orthographe. Les élèves de demain peuvent-ils progresser avec des professeurs moins sélectionnés et moins formés aux exigences spécifiques du métier ?

Une troisième grande politique de l’actuel quinquennat est centrée sur l’éducation prioritaire et les élèves en difficulté scolaire.
Depuis 2007, le gouvernement a multiplié les dispositifs particuliers avec, notamment, dans le cadre de la politique « espoir banlieues », la création des internats d’excellence, censés favoriser « la promotion de l’égalité des chances et de la mixité sociale ».

Le projet consiste à réserver des places d’internat dans de bons établissements à des élèves « motivés », scolarisés dans des établissements des banlieues défavorisées, et n’offrant pas les meilleures conditions de réussite scolaire. Cette mixité sociale a été promue à une dose homéopathique : le nombre d’élèves bénéficiant d’un internat d’excellence n’a pas dépassé 700 en 2008.

Certes, il est prévu, à terme, de créer 20 000 places. Effectif important, qui représenterait toutefois à peine plus de 3 % des élèves scolarisés dans l’éducation prioritaire…

Pour autant qu’un tel projet serait mené à bien, une limite centrale des internats d’excellence tient à ce que ceux-ci aboutissent à proposer aux élèves les plus motivés de quitter leurs établissements populaires sans se préoccuper des conséquences négatives pour la grande masse des élèves restant dans leur établissement d’origine. La réussite éventuelle des élèves bénéficiant des internats d’excellence tient notamment à un « effet de pairs », à la proximité d’élèves de bon niveau scolarisés dans de meilleurs établissements.

La contrepartie du retrait des bons élèves des établissements défavorisés est l’existence d’un effet de pairs négatif pour les autres élèves privés de la présence des élèves motivés scolarisés ailleurs. Les progrès de quelques-uns sont obtenus au détriment du plus grand nombre. Est-ce là une façon de proposer une dynamique espoir banlieues ?

Une politique de même ordre que les internats d’excellence est destinée aux élèves jugés perturbateurs, pour lesquels ont été créés des établissements de réinsertion scolaire (ERS). Cette politique est tout autant problématique. Les élèves scolarisés dans ces établissements spécifiques vont subir un effet de pairs négatif, alors qu’il faudrait rechercher un effet de pairs positif. Celui-ci a été montré par les enquêtes PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) : l’écart de performance entre deux élèves dont le milieu socio-économique est similaire et qui fréquentent un établissement dont le profil socio-économique est moyen pour le premier et privilégié pour le second représente l’équivalent, à l’âge de 15 ans, de plus d’une année d’études ! Les ERS, loin de réinsérer les élèves en difficulté, risquent fort d’accentuer leur marginalisation scolaire…

La réduction des postes d’enseignant, contrairement aux allégations rassurantes, restructure, en profondeur et de façon négative, les conditions de scolarisation des jeunes générations, surtout celles qui connaissent le plus de difficultés scolaires et sociales. Une politique d’égalité des chances peut-elle réussir en donnant moins à ceux qui ont moins ?

Les projets actuels du gouvernement pour lutter contre l’échec scolaire sont-ils plus prometteurs ? La généralisation des évaluations, en fin de CM2 et en fin de 5e, laisse perplexe, quand, parallèlement, certains ténors politiques envisagent le retour d’un examen d’entrée en 6e ou des paliers d’orientation au cours du collège. L’idée avait déjà été défendue par Luc Ferry lorsqu’il était ministre de l’éducation nationale.

Le cap a été fixé et il n’a pas varié. Avec le développement d’établissements aux projets spécifiques – ERS, internats d’excellence, programme Eclair (école, collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite) -, le ministère poursuit la déconstruction du collège unique, alors même que les pays dont les systèmes éducatifs sont les plus performants, la Finlande en premier, ont opté pour un cursus commun aux élèves de moins de 15 ans. Celui-ci n’est pas seulement favorable à l’égalité des chances, il est aussi le plus efficace !

L’autonomie des établissements est présentée comme la panacée. A écouter certains responsables politiques de l’UMP, les problèmes récurrents de l’éducation seraient résolus si les écoles, collèges et lycées étaient dotés de « patrons » susceptibles de recruter leur équipe.
Cette confiance dans la toute-puissance du chef, véritable pensée magique, étonne. Les recherches nationales et internationales n’ont pas démontré l’existence de liens stables entre autonomie des établissements et performances scolaires. Cette autonomie est même associée à des inégalités plus fortes entre établissements et entre élèves…

Le bilan de la politique éducative de ce quinquennat est problématique dans deux domaines clés. D’abord, celui des moyens financiers qu’il faut inévitablement examiner, tant ils sont significatifs d’une orientation politique. L’éducation des élèves n’a pas été une priorité. Les dépenses engagées par écolier français demeurent par exemple très inférieures à la moyenne de l’OCDE. Cette restriction des dépenses est souvent justifiée par la nécessité de la rigueur budgétaire.

Il s’agit d’une contrevérité. Cette rigueur est à géométrie variable et résulte d’abord d’un choix : le gouvernement a préféré baisser la TVA dans la restauration, réduire les droits de succession et instaurer le bouclier fiscal. Sur le quinquennat, cette politique fiscale a entraîné une perte annuelle de recette d’environ 5 milliards par an. Il aurait fallu supprimer plus de 100 000 emplois publics par an pour combler une telle perte de recette ! Les récents arbitrages fiscaux – la suppression du bouclier fiscal accompagnée d’une baisse sensible des recettes de l’ISF – montrent que l’actuel gouvernement est fidèle à son orientation politique initiale : moindre taxation des ménages les plus fortunés ; réduction des dépenses éducatives.

L’autre domaine clé est celui des choix. Comment expliquer des politiques éducatives – réduction de la formation professionnelle des enseignants, assouplissement de la carte scolaire, multiplication des filières au niveau du collège – qui sont à l’opposé des politiques menées par les pays dont les systèmes éducatifs sont les plus performants ? Si ces politiques ont des effets globaux négatifs indiscutables -le renforcement d’un quart-monde scolaire déqualifié qui échappera difficilement à la précarité professionnelle -, elles font aussi des bénéficiaires : les parents des catégories aisées qui concentrent davantage leur progéniture dans les établissements huppés.
Une politique éducative doit être évaluée à ces résultats. Celle de l’actuel gouvernement, en cohérence avec sa politique fiscale, a été au service des intérêts matériels et symboliques des classes aisées.

Les objectifs affichés à satiété par le gouvernement – égalité des chances, mixité sociale, lutte contre l’illettrisme, aide aux élèves
en difficulté scolaire, priorité à l’éducation… – relèvent de la corruption des mots. Celle-ci n’est pas seulement un mode ordinaire de gouvernement, elle est aussi un obstacle fondamental à la connaissance et au vote éclairé du citoyen.

A propos de l’auteur
Pierre Merle est professeur d’université (IUFM de Bretagne et Université européenne de Bretagne), agrégé de sciences économiques et sociales, expert à l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Aeres), membre de la section sociologie du comité national du CNRS, vice-président du jury de l’agrégation de sciences économiques et sociales.

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Les niches fiscales : options, sondages.

Posté par tuttiquanti le 29 août 2011

Sur les quelques 538 niches fiscales et sociales françaises, combien sont visées par le « coup de rabot » annoncé par le gouvernement ?

Dans la liste ci-dessous, une niche sociale (allègement de cotisations sociales) se cache parmi deux niches fiscales (exonérations d’impôt). Saurez-vous la retrouver ?

Parmi les niches ci-dessous, lesquelles devraient – selon les informations pour l’heure disponibles – être amputées ?

Rebelote, dénicher la niche qui se trouve dans la ligne de mire de l’exécutif…

Deux des trois niches suivantes sont sur la sellette, bien que le gouvernement ne se soit pas encore prononcé à leur égard.
Laquelle y coupera ?

On parle beaucoup des heures supplémentaires. Ces dernières seront-elles touchées par les dernières directives ?

Calés sur le sujet : laquelle de ces « niches fiscales » avons-nous inventée ?

Super calés sur le sujet : laquelle de ces « niches fiscales » avons-nous inventée ?

Incollable sur le sujet : laquelle de ces « niches fiscales » avons-nous inventée ?

Parmi les niches fiscales les plus incongrues de la République, laquelle n’en est pas une ?

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Chimie et art (3)

Posté par tuttiquanti le 7 août 2011

Travail sur les couleurs ; lumière et couleur

Qu’est-ce que la couleur ?
C’est une sensation physiologique à la lumière reçue par un récepteur, l’œil.
Il s’agit donc d’une reconstruction du cerveau à partir de l’interaction entre la lumière entre 400 et 700 nm et les cellules réceptrices de l’œil.

Il y a trois composantes :
La source de lumière
L’objet éclairé qui renvoie la lumière après une transformation
L’observateur avec sa réception propre


On peut reconstituer des couleurs avec trois composantes de base : Rouge, Vert et Bleu.
Dans un diagramme Chevreul montre que les couleurs complémentaires se suscitent mutuellement


Les pigments du peintre
Des dizaines existent. On ne citera que quelques exemples :

Bleus : Outremer (avec du lapis lazuli) ; azurite ; cobalt, de Prusse ; de phénolphtaléine ; etc
Jaunes : Jaune de plomb et d’étain. Il remplace As2O3 ou orpiment, trop toxique. On a su synthétiser le stannate de plomb,
remplacé par le jaune de Naples (Jacob, 1941)

Verts : Vert oxyde de chrome hydraté (utilisé aussi dans les billets dollars. Cr2O3 sous sa forme hydratée, donne le vert émeraude.
Trouvé par Vauquelin en 1977. Utilisé aussi pour les teintures.

Rouges : Garance ; géranium, rouge de cochenille

Ces colorants sont organiques et solubles. Pour les rendre insolubles on les fixe sur des argiles fines (kaolins), de l’alumine, de la calcite, matériaux sur lesquels la fixation est souvent irréversible.

Blancs : Les plus célèbres : le blanc de plomb, ou céruse : 2PbCO3+Pb(OH)2, employé depuis l’antiquité.
Il a des propriétés siccatives

Le blanc de titane (TiO2). Il a un indice de réfraction de 2,6 ce qui le rend très lumineux. Il est inerte chimiquement. Utilisé en cosmétologie.

Le blanc de zinc


Le peintre, alchimiste de la couleur

Il fabriquait autrefois ses couleurs à partir en broyant des pigments avec des liants. Cette opération pâlit la couleur et pour avoir une bonne reproductibilité il faut bien peser les produits.

Puis la nature des produits a évolué.

On a vu introduire des constituants variés comme l’œuf, l’huile, ajout d’un médium.
On estime sans en être sûr que l’huile de lin, la plus siccative connue à l’époque fut introduite en 1410 par Van Eyck.
L’inconvénient de l’huile est sa lenteur à sécher. On pouvait l’accrître par cuisson mais au prix d’un jaunissement.
Les UV du soleil faisaient le reste. Les huiles utilisées maintenant sont des triglycérides
(triesters d’acides gras et de glycérol : ac./esters linoléique, linolénique, oléique, chaînes saturées) dans des proportions variées.
Lorsqu’on cherchera à introduire les couleurs en tubes, l’huile de lin posera un problème car trop liquide.
On passe par des produits plus visqueux comme l’huile d’œillette et de carthame, ensuite diluées après sortie du tube.

Plus tard l’acrylique va devenir une révolution car soluble en milieu aqueux et rapide à sécher. Découvert vers 1950 au Mexique.
Remplace les peintures a tempera (gouaches). On peut mélanger et superposer plusieurs couches de couleurs.

Ensuite il y a les techniques d’application sur le support avec des supports très variés.
Le séchage, avec des ajouts siccatifs éventuels. Comme médiums on emploie l’essence de térébenthine, l’essence d’aspic, le baume de térébenthine, le copal.
Les vernis pour la protection.


Le peintre , chercheur de lumière 

Il va travailler sur la diffusion de la lumière, en jouant sur la teinte, la saturation, la clarté. Ces trois définitions sont celles qui permettent de réaliser les corrections de teintes sur ordinateur.

Les primitifs flamands employaient les techniques de « glacis ». On appose une couche translucide d’abord.
Les drapés vont être constitués de couches successives déposées pour assombrir plus ou moins en absorbant plus ou moins de lumière.

Par la suite dans les acryliques on ajoute des matériaux iridescents comme le mica du métal
Les effets peuvent différer selon les angles d’incidence de la lumière.

 On peut aussi ajouter des pigments fluorescents.
L’art du verrier. Comment les antiques maniaient les nanotechnologies.

La découverte du verre fut sans doute le fruit du hasard de la conjonction entre le feu (il faut 1300°) et la présence de constituants
comme le sable (SiO2) et le carbonate de sodium ou natron (NaHCO3, H2O).

Les premiers verres connus remontent à -5000, en Mésopotamie. Les premiers étaient colorés et non transparents.
La transparence est apparue beaucoup plus tard, à Rome. Le summum du progrès sera atteint avec les vitraux.
Pour colorer on introduit des éléments de transition sous forme d’agrégats de très petites tailles.

  Exemples :

  La coupe de Lycurge : on a ajouté de l’or et de l’argent (4° siècle). Si la lumière est intérieure à la coupe le rendu est rouge,
si l’éclairage est extérieur le rendu est vert.

  Le verre « Ruby » de Murano, perdu, puis redécouvert au 17° siècle.

  Une variante, « cranberry glass » ou ruby victorien. On a introduit de l’or et du cuivre préalablement dissous dans l’eau régale.

Les ions métalliques sont réduits par un oxyde tels que SnO ou As2O3.
Le refroidissement vers 400-600° forme des agrégats au cours de cette phase. Introduction dans le verre.

On a aussi tenté les implantations par des moyens techniques modernes.

La coloration liés aux agrégats peut se manifester : Par absrption inter-bande dans le volume, loin dans l’UV,
p
ar résonance plasmon en surface (vibration collective des électrons de surface.
Autres exemples de verres réalisés récemment :

La privalite. Deux plaques de verre parallèles et à l’intérieur un cristal liquide qui s’oriente différemment selon le champ magnétique

Les verres auto-nettoyants. Ils utilisent une propriété de l’oxyde de Titane à l’état d’anatase qui est photocatalytique,
lorsqu’il est éclairé en UV les graisses sont alors détruites par autocatalyse

Les nanostructures à une dimension
On peut ainsi ajouter des nanostructures  par couches successives et multiplier ainsi des effets spéciaux (filtres de couleurs, réflexion, réfraction, etc. On peut ainsi jouer sur un contrôle d’absorption solaire ou un contrôle thermique

Cas des vitrages anti-reflets.

 

 

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Chimie et art (2)

Posté par tuttiquanti le 11 juillet 2011

Pour partager les conférences

 

Etude d’un tableau de Van Gogh, « le coin d’herbe »

On a retrouvé sous le champ d’herbe le portrait d’un personnage, probablement peint en 1884. La recouverture aurait été faite en 1887.
Plusieurs techniques non destructives ont été employées.
La Réflectography en infra rouge a permis de mettre en évidence la silhouette du portrait.
Le scanning en milli XRF a permis de réaliser une analyse multi élémentaire par milli pixels de Ba, Cr, Fe, Cu, Zn, Sb, Mn, Co, Hg et As.
On a réalisé une cartographie élément par élément.
Il apparait nettement un portrait de femme. On a été surpris de trouver des éléments comme l’antimoine, le mercure et aussi l’arsenic. L’antimoine existe dans le jaune de Naples, sous la forme d’antimoniate de plomb :

Pb(SbO3)2+Pb3(Sb3O4), n H2O

 

Voici comment un Van Gogh peut en cacher un autre.

 

 

 

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Chimie et maquillage

Posté par tuttiquanti le 7 juin 2011

Pour partager les conférences
Maquillage

Il y a 45 siècles, chez les égyptiens, les représentations des personnages montrent des maquillages noirs autour des yeux encore visibles
sur les dessins muraux (voir Nefertiti,etc). On le retrouve plus tard sur des représentations polychromes sur bois du Moyen Age.

Le maquillage noir contient du sulfure de plomb (galène) qui donne l’aspect « glossy » par les facettes dues cristaux et la réflexion induite de la lumière. Il contenait aussi du carbonate de plomb (cérussite) et de la phosgénite ou lauriénéite (PbOHCl).
Celle-ci était produite articiellement à partir de la litharge (oxyde de Pb : PbO) par mise en contact de PbO+NaCl dans de l’eau tiède.
Malheureusement la réaction produisait de la soude qu’il fallait éliminer en rinçant quotidiennement pendant trente jours.
La recette est décrite par les anciens.
On mélangeait ces cristaux dans un onguent. L’ensemble de ces composés constituait un anti-oxydant efficace employé en Haute Egypte (vers -1600 ans) comme cosmétique et aussi pour les soins des yeux, pour les fards et le traitement des plaies infectées..

Explication :  Le plomb Pb++ qui existe dans l’onguent joue le même rôle que le calcium Ca++ expliqué ci-dessus.
Du NO va être libéré. Le Pb de PbS est très peu soluble et ne va pas pénétrer dans les cellules de façon trop importante qui serait toxique.
C’est la lauriénite qui va être soluble et jouer le rôle d’antioxydant, en restant moins toxique que le Pb++.

 

 

 

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Les drôles d’échanges. Vigilance !

Posté par tuttiquanti le 7 mai 2011

C’est arrivé ………….vigilance !!!!!!!!!

Dans une station service, un homme a approché une dame qui était en train de remplir son réservoir. Il lui a offert ses services en tant que peintre et lui a laissé sa carte. Elle a accepté sa carte pour faire preuve de bonne foi et est entrée dans sa voiture.

L’homme est alors entré dans une voiture conduite par un autre monsieur… Alors qu’elle s’apprêtait à quitter la station service, elle a vu les hommes la suivre hors de la station en même temps.
Presque immédiatement, elle a commencé à se sentir étourdie et ne pourrait pas attraper son souffle. Elle a essayé d’ouvrir la fenêtre et s’est rendu compte que l’odeur était sur sa main, la même main qui a accepté la carte du monsieur à la station service. Elle a alors noté que les hommes étaient collés derrière sa voiture et a senti qu’elle devait faire quelque chose à ce moment.Elle est rentrée dans le premier stationnement qu’elle a vu, a arrêté sa voiture et a commencé à appuyer sur son klaxon à plusieurs reprises pour appeler à l’aide. Les hommes se sont enfuis loin d’elle mais la dame ne se sentait toujours pas bien.
C’est seulement après plusieurs minutes qu’elle a pu finalement attraper son souffle.
Apparemment, il yavait une substance sur la carte qui aurait pu sérieusement lui faire du tort .
Cette drogue s’appelle le BURUNDANGA et elle est utilisée par des personnes qui souhaitent frapper une victime afin de la voler ou de tirer profit d’elle. Cette drogue est quatre fois plusdangereuse que la drogue du viol et est transmissible sur de simples cartes.

Prenez garde et assurez-vous de ne pas accepter des cartes d’un inconnu sur la rue et d’autant plus si vous êtes seule.
Ceci s’applique à ceux qui font des visites à domicile et qui vous glissent une carte quand elles offrent leurs services.
Merci de diffuser aussi largement que possible, utilisez les bienfaits des nouvelles technologies, ainsi nous éviterons peut être d’autres agressions similaires.
Jean-Charles MOROTE S.I.D.P.C. Préfecture de la Dordogne
2,RuePaul Louis Courier 24016 Périgueux cedex 05.53.02.24.22 / 06.09.60.25.74

Image supprimée par l'expéditeur.

www.prefecture-police-paris.interieur.gouv.fr


 

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L’agriculture bio en débat

Posté par tuttiquanti le 7 avril 2011

Les fausses promesses de l’agriculture bio

Le journaliste Gil Rivière-Wekstein, fondateur de la revue Agriculture et environnement, fait paraître aux éditions Le Publieur un ouvrage intitulé « Bio, fausses promesses et vrai marketing ». Interviewé par Le Point, il démonte plusieurs idées reçues sur l’agriculture biologique.

Pour commencer, il explique que le marché du bio est médiatiquement surestimé. Les statistiques de consommation montre clairement que l’engouement pour les produits bio est à relativiser. En France, sur l’année 2010, ce marché n’a représenté que 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit deux fois moins que les sandwichs (6,4 milliards d’euros) et un dixième de la restauration rapide (32 milliards d’euros). Même la nourriture halal, dont on ne parle que très peu, représente aujourd’hui un marché plus important que le bio.

Gil Rivière-Wekstein rappelle aussi qu’aucune étude scientifique n’a pu démontrer que les produits biologiques étaient meilleurs pour la santé. Plus paradoxal encore, certaines méthodes de l’agriculture biologique, présentées comme bénéfiques, peuvent se transformer en inconvénients majeurs. Ainsi, explique-t-il « quand des végétaux sont traités systématiquement en préventif, ils ne tombent jamais malades, mais ne développent pas non plus de résistance.
Quand vous ne traitez pas préventivement – ce qui est également le cas dans l’agriculture dite raisonnée – la plante est agressée et donc se défend. Elle sécrète alors certaines toxines qui sont bonnes pour notre santé, sauf que certaines d’entre elles peuvent aussi être toxiques
… ». Autre exemple : les « pesticides naturels » utilisés par les producteurs biologiques sont loin d’être inoffensifs. La roténone, par exemple, est suspectée d’avoir un lien avec la maladie de Parkinson. L’huile de neem, interdite à la vente en France mais autorisée dans certains pays européens, est un perturbateur endocrinien avéré.

« Quant au désherbage mécanique préféré par l’agriculture biologique, il consomme beaucoup de pétrole » déplore le journaliste. Il reconnaît tout de même au bio un avantage : celui de proposer des « gammes de produits innovants, originaux, qu’on ne trouve pas ailleurs », un vrai « marché d’exception » selon lui…

… finalement faisons notre marché au feeling en achetant des produits de saison, c’est peut-être ce qu’il y a de plus raisonnable !

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Associations

Posté par tuttiquanti le 4 avril 2011

Appel aux associations citoyennes

Le Collectif des Associations Citoyennes s’est constitué suite à la signature, le 18 janvier 2010 par le Premier Ministre, d’une circulaire qui encadre de façon sévère les règles de subventionnement des associations.

En affirmant que « la grande majorité des activités exercées par des associations peuvent être considérées comme des activités économiques », le gouvernement franchit ainsi une nouvelle étape, décisive, dans la mise en œuvre d’une politique « ultralibérale ». Menée avec constance, les objectifs poursuivis visent en réalité à affaiblir le secteur associatif et à favoriser son instrumentalisation par les pouvoirs publics : multiplication des appels d’offres et mise en concurrence quasi-systématique des associations entre elles, complexité croissante de la procédure de subventionnement pour les petites associations, perte de l’initiative des associations dans l’identification et la satisfaction de besoins d’utilité sociale ou d’intérêt général mise en place de critères d’évaluation de l’action associative totalement inadaptés.

En voulant réduire la plus grande partie des actions associatives à des activités marchandes, cette politique entend privilégier « le tout concurrence » au détriment de la solidarité et organise une réduction drastique des financements publics.

Pour les associations qui emploient des salariés comme pour toutes celles dont l’activité repose sur le bénévolat, la subvention devient l’exception et l’appel d’offres la règle. Les subventions ne sont plus autorisées, au-delà de 200.000 euros sur 3 ans, qu’en contrepartie d’un mandat public. Le modèle de convention annexé à la circulaire est dissuasif pour celles qui n’ont pas l’appui d’un juriste et se révèle totalement inadapté pour la majorité des associations qui n’exercent aucune activité économique régulière.

Cette circulaire va dans le sens d’un refus croissant de traiter les associations comme de véritables partenaires capables de co construire des projets d’utilité sociale en liaison avec les pouvoirs publics. Elle banalise la spécificité de l’action associative à but non lucratif en assimilant d’une manière quasi-systématique les associations et les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire à des concurrents déloyaux. Elle se situe dans le droit fil de la Directive européenne « Services » qui considère la plupart des activités humaines uniquement sous l’angle du principe de concurrence. Comme la réforme des collectivités territoriales, la remise en cause de la liberté d’association participe de l’affaiblissement de tous les contre-pouvoirs et de l’initiative citoyenne. C’est l’érosion d’un droit fondamental.

C’est pourquoi les signataires appellent toutes les associations qui se mettent au service du bien commun et contribuent à la transformation de la société, à rejoindre le Collectif des associations citoyennes, afin de se soutenir mutuellement, élaborer des propositions alternatives et de lancer un débat public sur la contribution des associations au bien commun.

Ils appellent les collectivités locales, départementales et régionales à refuser la réduction de ces associations à un rôle de prestataire et à définir, en concertation avec elles, de nouvelles relations de partenariat afin de répondre ensemble aux immenses enjeux de la période actuelle.

Ils appellent le gouvernement et l’Union européenne à limiter l’extension indéfinie du marché, à assumer leurs responsabilités de garants de la démocratie et des libertés publiques et à prendre conscience du rôle irremplaçable des associations citoyennes, quelle que soit leur taille, pour renforcer le lien social et la solidarité, promouvoir une économie solidaire, contribuer au développement culturel et sportif, à l’éducation populaire et à la santé, au respect des droits et au renouveau de la démocratie.

Ils appellent enfin tous les citoyens attachés au droit fondamental qu’est la liberté d’association à refuser cette évolution inacceptable, à en faire largement connaître les risques pour les libertés, à soutenir l’action du collectif et à participer aux échanges et aux actions communes.

Les signataires souhaitent constituer un large mouvement commun pour multiplier les rencontres et les débats, afin de contribuer activement à construire des alternatives durables, établir de nouvelles relations avec les collectivités et les pouvoirs publics, locaux, régionaux, nationaux et européens.

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