Le forfait hospitalier – débat

Posté par tuttiquanti le 25 mars 2011

Un décret publié le 23 février au Journal Officiel relève de 91 à 120 euros le seuil d’application du forfait hospitalier de 18 euros sur les actes lourds effectués en ville ou à l’hôpital. Les actes tarifiés moins de 120 euros ne seront remboursés qu’à hauteur de 70% pour les soins de ville et à 80% pour ceux effectués dans les hôpitaux.



Pour les actes dépassant 120 euros, le ticket modérateur de 20% laissé à la charge de l’assuré est en effet remplacé par une participation forfaitaire de 18 euros. Pour un acte à 120 euros, le coût pour l’assuré s’élèvera à 24 euros.

Si le gouvernement s’empresse de dire que les coûts additionnels pourront être pris en charge par les complémentaires santé, celles-ci font immédiatement savoir que les coûts seront répercutés sur les cotisants, c’est-à-dire les personnes malades.

Cette mesure se traduit encore une fois par l’augmentation du reste-à-charge des personnes malades. Elle reflète une politique constante, au cours de cette dernière législature, de désengagement de l’Etat dans la prise en charge des coûts de santé des personnes.

Au-delà de cette mesure spécifique, de franchise en franchise, nous observons une forme de privatisation rampante de la sécurité sociale et une évolution vers un marché des soins offert sans régulation aux appétits des assureurs.

Les principes de solidarité à l’origine de la Sécurité Sociale, faisant consensus depuis 1946 -des communistes aux gaullistes- sont abandonnés au même titre que les personnes malades ! Simplement, la santé, qui est déjà la source de nombreuses inégalités, n’est pas un bien de consommation courante à soumettre aux règles d’un marché, encore moins quand ce marché est solvabilisé par la solidarité nationale.

La santé, face à laquelle nous ne sommes pas égaux, exige une solidarité. En toute logique, cet effort ne doit pas peser uniquement sur les personnes les plus fragilisées. Les marges sur les prix des médicaments devraient notamment permettre aux laboratoires pharmaceutiques de participer plus activement à cette nécessaire solidarité, au fondement même de notre système de Sécurité Sociale.

En augmentant sans cesse le reste-à-charge des personnes malades, on s’attaque à une population de plus en plus précaire tout en justifiant le recours de plus en plus accru aux assurances privées.


Publié dans association | Pas de Commentaire »

Les additifs dans l’alimentation

Posté par tuttiquanti le 5 mars 2011

LES ADDITIFS ALIMENTAIRES
Certains produits sont indiqués comme sans risque connu,
parce qu’on n’a pas étudié leurs effets sur la santé!


Certains produits sont indiqués comme sans risque connu, parce qu’on n’a pas étudié leurs effets sur la santé ( ils peuvent donc présenter un risque encore non-identifié) ou parce que nous n’avons pas pu trouver d’information.
Certains additifs peuvent être innoffensifs séparément et nocifs ensemble, de même la prise concomitante de certains additifs peut potentialiser leurs effets indésirables ou en provoquer d’autres.
Dans les deux cas,il y a fort peu d’études disponibles sur les interactions entre les additifs. Aussi la prudence recommande-t-elle d’éviter les associations. Certains nutriments pourraient voir leur assimilation modifiée par certains additifs ou certaines associations d’additifs.

Les études disponibles sur ce sujet sont elles aussi fort rares; On peut donc raisonnablement en conclure que les risques indiqués sont vraisemblablement sous-évalués.

La prudence conseille de s’abstenir de consommer des additifs connus pour leur pouvoir allergénique fort (cf infra), la toxicité de bien des additifs est une question de dose : risque quasi-nul en petite quantité, fort en haute dose.
Évitons alors simplement ces hautes doses.

Le nombre d’additifs actuellement autorisés est très variable d’un pays à l’autre. Il en existe près de 3 000 aux États-Unis, 827 en Europe et 354 en France.
Un certain nombre d’entre eux sont considérés comme allergènes.
Une réglementation européenne sur l’étiquetage des produits destinés à l’alimentation a été instaurée en 1972. Chaque additif est désigné par un code à une lettre
indiquant sa provenance (E pour la Communauté européenne) suivi de 3 chiffres indiquant sa nature.

Les additifs dans l'alimentation dans association puce E100 à E180 – Colorants alimentaires
puce dans association E200 à E297 – Conservateurs
puce E300 à E321 – Anti-oxydants
puce E322 à E495 – Emulsifiants, stabilisants, gélifiants
puce E500 à E585 – Acides, alcalis, etc.
puce E620 à E641 – Révélateurs de goût
puce E900 à E1520 – Divers

poussins

Les additifs alimentaires sont définis par un décret du 18 septembre 1989 : « On entend par additif alimentaire
toute substance habituellement
non consommée comme aliment en soi et habituellement non utilisée
comme ingrédient caractéristique dans l’alimentation, possédant ou nonune valeur nutritive, et dont l’adjonction
intentionnelle aux denrées alimentaires, dans un but technologique au stade de leur fabrication, transformation,
préparation, traitement, conditionnement,transport ou entreposage,a pour effet, ou peut raisonnablement être estimée avoir pour effet, qu’elle devient elle-même ou que ses dérivés deviennent, directementou indirectement,
un composant des denrées alimentaires.

 
Les additifs alimentaires ont connu un développement important,notamment avec les nouvelles gammes de produits allégés. Mais certains d’entre eux sont connus et utilisés depuis longtemps,comme le sel, le vinaigre ou le salpêtre (nitrate de potassium). Les additifs sont des substances naturelles ou synthétiques ajoutées aux aliments ou aux boissons pour faciliter leur fabrication
et leur conservation, mais aussi pour améliorer leur flaveur (goût, odeur),leur couleur ou leurs qualités nutritives.

Les additifs sont soit dérivés de la houille ou du pétrole, soit extraits de tissus animaux (carmin de cochenille),
d’algues (alginates et carragheenates, etc.) ou de végétaux (chlorophylles, farines de graines de caroube,.).
La plupart des épaississants sont extraits des végétaux.D’autres encore sont synthétisés
par des micro-organismes, comme ceux qui transforment les sucres du chou en acide lactique,lors de la préparation de la choucroute.

LE SIROP DE FRUCTOSE-GLUCOSE


Le sirop de fructose-glucose est un produit synthétique fabriqué à partir des excédents de maïs ou de blé.
Il a un fort pouvoir sucrant,permet de conserver les aliments plus longtemps et de protéger les plats surgelés de la morsure du froid.Plus décisif encore aux yeux de l’industrie agroalimentaire
:il ne coûte pas cher.
Raison pour laquelle on le retrouve partout, du pain aux yaourts, en passant par la plupart des plats préparés.
Le hic, c’est que son apparition a coïncidé avec la crise mondiale d’obésité.
Non seulement ce « sirop » n’est pas assimilé par l’organisme, mais il contourne le sentiment
de satiété de notre cerveau. En gros, notre cerveau ne le reconnaît pas et ne nous envoie pas de message de mise en garde lorsque nous le surconsommons.
Des études démontrent aussi son rôle dans la formation du mauvais cholestérol.


L’ASPARTAME


L’Aspartame est un additif alimentaire de synthèse qui se retrouvent dans une grande quantité
d’aliments industriels. Ce produit est à nouveau accusé de causer des effets délétères sur la santé.
L’édulcorant aurait un effet néfaste sur la descendance, en favorisant les accouchements prématurés
chez les femmes enceintes et l’augmentation de certains cancers chez les petits de rats et de souris.
Publiée en 2007, la précédente étude du centre Ramazzini sur ce sujet controversé annonçait une augmentation de l’incidence
des leucémies, des lymphomes et des cancers mammaires chez le rat après exposition in utero à l’aspartame.

En février 2009, l’Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa)
avait cependant conclu « que les données obtenues n’indiquaient pas un potentiel génotoxique ou cancérigène
de l’aspartame après une exposition in utero ». Elle avait donc maintenu à 40 milligrammes par kilogramme
de poids corporel, la dose journalière admissible (DJA) d’aspartame.
Celle-ci pourrait évoluer en fonction des prochaines analyses de l’Anses et de l’Efsa.
Rappelons que l’aspartame est présent dans près de six mille produits alimentaires à travers le monde.

LES CONSERVATEURS (E200 à E297)
Selon la loi européenne, les conservateurs sont des
substances qui prolongent
la durée de conservation des denrées alimentaires en les protégeant des altérations dues aux micro-organismes.


LES ANTIOXYGENES (E 300 à E 399)
Selon la loi européenne, les antioxygènes sont des substances qui prolongent la durée de conservation des denrées alimentaires
en les protégeant des altérations provoquées par l’oxydation, telles que le rancissement des matières grasses
et les modifications de la couleur.

Publié dans association | Pas de Commentaire »

Les transports. Le STIF

Posté par tuttiquanti le 4 mars 2011

 

Réponse de M. le secrétaire d’État chargé des transports :

Le versement transport est un impôt assis sur la masse salariale des entreprises publiques ou privées de plus de neuf salariés situées à l’intérieur d’un périmètre de transport urbain ou dans la région Île-de-France. Son taux est fixé par l’autorité organisatrice des transports dans la limite de taux plafonds définis par la loi. Son produit est affecté aux dépenses d’investissement et de fonctionnement des transports collectifs. En Île-de-France, le taux du versement transport est fixé par le syndicat des transports d’Île-de-France (STIF) dans la limite des taux plafonds qui sont différents selon les départements : 2,6 % à Paris et dans le département des Hauts-de-Seine (zone 1), 1,7 % dans les départements de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne (zone 2) et 1,4 % dans les autres départements franciliens (zone 3). L’article 32 de la loi de finances rectificative pour 2010 procède à une nouvelle délimitation entre les zones 2 et 3 en substituant à la répartition par département, un classement par commune. Un décret en Conseil d’État, pris après avis du STIF en tenant compte principalement du périmètre de l’unité urbaine de Paris telle que définie par l’INSEE, fixera la liste des communes qui seront soumises au taux de 1,7 %. Le critère de l’appartenance à l’unité urbaine de Paris a été retenu car il existe une forte corrélation entre la notion d’agglomération urbaine et l’intensité de la desserte par les transports collectifs. Afin de lisser l’impact de cette évolution pour les entreprises situées dans des communes dont le taux passera de 1,4 % à 1,7 %, cette augmentation sera progressivement mise en oeuvre par tiers sur trois ans. Ces nouvelles dispositions seront applicables à compter de la publication du décret prévu par la loi. En aucun cas, une commune qui est actuellement soumise au taux de 1,4 % ne pourra se voir appliquer le taux de 2,6 % qui demeurera uniquement applicable à Paris et dans le département des Hauts-de-Seine.

Publié dans vie locale | Pas de Commentaire »

Services à domicile, question en débat

Posté par tuttiquanti le 21 décembre 2010

Financement des services à domicile

Décembre 2009, une la table ronde portait sur le financement des services à domicile,
Un an déjà et maintenant ?

Alors que le secteur de l’aide à domicile connaît de graves difficultés et que la question de la refonte globale de son système de financement n’est pas réglée, le Sénat a voté définitivement, le 7 décembre 2010, la fin des exonérations de charges dites « services à la personne » dans le cadre du projet de loi de finance pour 2011 (PLF 2011). La mesure va toucher les 120.000 bénéficiaires de l’aide à domicile, en particulier les personnes en situation de fragilité, les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, les familles en difficulté et leur entourage.

La suppression de l’exonération de charges dites « services à la personne » aura, en effet, pour conséquence l’alourdissement du coût de la prise en charge des salariés à domicile. Elle va également remettre en cause la qualité des structures par une diminution des formations du personnel et des recrutements. Elle menacera enfin 21.500 emplois et pourrait même être la cause de la disparition d’un nombre important de services d’aide au domicile des familles qui bénéficient de l’action sociale des conseils Généraux.

Est  demandé :

Le rétablissement de l’exonération « services à la personne »,
Que la question du fonds d’urgence, qui permettrait aux structures en difficulté de reconstituer leur trésorerie et de poursuivre leurs missions au quotidien auprès des personnes fragiles, demandé sans succès au gouvernement à plusieurs reprises soit réexaminée,
Que la question de la refonte globale du système de financement et de tarification des services d’aide et d’accompagnement à domicile, soit intégrée à la grande concertation nationale sur la dépendance que Roselyne Bachelot doit conduire dès 2011 et ce, afin que des mesures concrètes assurant la pérennité du secteur puissent être adoptées dès 2012. Cette refonte globale doit également concerner le secteur de l’aide au domicile des familles qui nécessitera une concertation spécifique.

Publié dans société, vie locale | Pas de Commentaire »

Loi NOME (nouvelle organisation du marché de l’électricité). Sujet de débat

Posté par tuttiquanti le 22 novembre 2010

    FIN DE
LA SESSION PARLEMENTAIRE AU SÉNAT  POUR PASSER LE PROJET DE  : LOI
  NOME.


 
   DANS QUELQUES JOURS CE NE SERA PLUS UN PROJET  MAIS UNE  VÉRITABLE  LOI SCÉLÉRATE  AVEC

              APPLICATION AU  : 1ER JANVIER 2011 .
             
             
                                          
              APRÈS FRANCE TÉLÉECOM, LA POSTE, LA SNCF, ETC…c’est a :  EDF
  
 
            1 )  Pour les fameux compteurs dit intelligents qui devraient être installés bientôt et qui devraient nous être facturés au prix

                    très ,  très fort  (  vers les 300 €  ) , et qui, de surcroit, ne seraient pas fiables : il ne faudra rien signer.
  
                     On ne peut pas refuser à EDF d’accéder aux compteurs, et de les  changer : par contre comme nous n’avons  rien

                   demandé , nous n’avons aucune   obligation de signer  quelque document que ce soit, et, du moment que nous n’aurons

                   rien signé, EDfF  ne pourra pas nous  obliger à payer ces compteurs ….
  
        Attention aux signatures  : aucune, même pour la réception de travaux etc …
             
  
              2 ) LES TARIFS D’ÉLECTRICITÉ VONT AUGMENTER POUR PERMETTRE

          
LA  CONCURRENCE  !!!
  ( FAUX )
 
 
  
             À TERME, L’USAGER PEUT S’ATTENDRE À DES HAUSSES SUBSTANTIELLES  DE SA FACTURE, COMME

           CELA S ’EST DEJA PRODUIT POUR LE GAZ  !!!.
 
                                        NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE !

 

               C’est la loi  Nome  :   N ouvelle  O rganisation du  M arché  de l’ E lectricité, concoctée par le Gouvernement.
  
                Le principe en est simple  : constatant que la concurrence  ne fonctionne pas
  
                             - plus de 96 % des Français restent fidèles à l’opérateur  historique (EDF)
 
 
                             - le gouvernement a décidé de créer cette concurence  artificiellement.
  
               La loi étant passée dans une relative indifférence,  c’est à partir du  1er janvier 2011 , qu ‘ EDF aura obligation de revendre à

              ses  concurrents jusqu’à :  25 % de sa production d’électricité .


                                                      Un véritable hold-up !
 
 
            Les fournisseurs Privés d‘électricité vont se voir offrir un quart de  la production, que les Français ont déjà payé avec leur

             facture, pour qu’ils  puissent réaliser  des profits , au seul bénéfice de   leurs actionnaires .
               C’est une première que d’obliger une Entreprise, dans le  monde de la « concurrence libre et non faussée », à céder une partie

             de ses  atouts à des  concurrents qui produisent  peu ou pas du tout d’électricité .
 
 
                www.poursavoir.fr 
                http://www.monde-diplomatique.fr/2004/06/ANTOINE/11276   (article de 2004 ) autres exemples de privatisations :
 
               http://www.sudptt44.org/e107_files/public/1217412610_1_FT0_page3.pdf 
                 http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article7886 
                http://www.partagedeseaux.info/article300.html 
             
                                           Si vous êtes scandalisé, diffusez au moins ce message !


                Une fois livré à la concurrence et surtout au  » privé  » ce  sera trop  tard.


 
               Le prix de l’électricité sera fixé par des Groupes Privés qui  en fait seront des filiales d’un seul et unique Groupe !

                                                  Vous n’y croyez pas ?


 
                Alors remettez vous dans le contexte de nos chères   Autoroutes Françaises  que nos

            parents et  grands parents ont payées avec leur  impôts et qui ont été vendues et bradées à

            des G roupes privés  …..
  
              Cela profite à qui ? Devinez ? A des grands groupes du C40 !!!
  
              Et le prix à payer pour y circuler , n’est-ce pas scandaleux ?
  
 
              Mais c’est trop tard, car ce réseau routier n’appartient plus  en totalité à

       l’Etat !

           Et pour EDF ce sera pareil !
 
 
              Aujourd’hui le Service Public coûte cher, mais ce n’est rien  face à ce

       qui nous attend si nous le bradons à des Groupes Privés !


 
              Si vous pouvez faire circuler sans modération autour de  vous ce message et cette adresse du site, alors n’hésitez pas !!

Publié dans association | Pas de Commentaire »

Fractures françaises -une géographie médiatique

Posté par tuttiquanti le 26 octobre 2010

Certaines thématiques structurent plus que d’autres le discours dominant. Depuis 1990, la banlieue, les minorités et la classe moyenne occupent ainsi l’essentiel du discours des prescripteurs d’opinions et, singulièrement, de la classe politique. À aucun moment, la question de la pertinence de ces représentations sociales et territoriales n’a été posée; celles-ci traduisent pourtant une interprétation très idéologique des oppositions sociales. La remise en cause des représentations sociales de la société française n’est pas un exercice «technique», ni même un débat sociologique. Cette critique des représentations courantes permet d’interroger la pertinence des discours politiques, médiatiques et culturels, et d’identifier ainsi l’une des causes majeures de la fracture entre le peuple et ses élites.

La montée de l’abstention et du «populisme» est présentée comme un rejet du politique ou des partis. Elle est en réalité l’illustration d’un décalage croissant entre la réalité et les représentations qui influencent le discours des partis politiques. On comprend dans ce contexte que 67% des Français ne fassent plus confiance ni à la gauche ni à la droite et que seulement une minorité d’entre eux arrivent encore à se situer sur l’échelle gauche/droite6. Comment se sentir impliqué par un débat politique essentiellement centré sur des représentations erronées de la société française? La crise démocratique est d’abord celle d’une grille de lecture dépassée. La question des banlieues occupe une place de choix dans cette grille. Il s’agit certainement de la thématique la plus médiatisée et certainement la plus erronée. Elle s’articule avec celle des classes moyennes. Ces deux thèmes ne sont pourtant jamais mis en relation. La littérature consacrée aux deux sujets est abondante, mais ne montre pas comment ces questions se nourrissent l’une de l’autre. Pourtant, l’une n’existe pas sans l’autre.

Les quartiers sensibles se définissent ainsi comme des territoires désertés par les classes moyennes. L’image de ces « no-middle-class-land » s’est construite en creux, en comparaison d’une classe moyenne majoritaire et intégrée vivant sur d’autres territoires, notamment périurbains. Cette analyse caricaturale d’une société divisée entre les «exclus» et les «petits bourgeois», entre les cités et les pavillons, a été confortée par l’émergence de la thématique des minorités. Les exclus, ceux qui se concentrent dans les quartiers sensibles, font partie des minorités visibles, les classes moyennes appartenant mécaniquement à la majorité invisible.

L’opposition d’une France des ghettos ethnicisés à une France des pavillons permet de valider l’idée d’une société structurée par un apartheid urbain et ethnique. Peu importe que les banlieues ne soient pas les ghettos américains, que la France pavillonnaire ne soit plus celle de l’ascension sociale des classes moyennes, et que, au final, cette géographie sociale n’existe pas. Cette construction sociologique et urbaine est désormais gravée dans le marbre politique et médiatique: des territoires et des populations qui ne seront jamais des classes moyennes face à des territoires qui, au contraire, y sont fermement arrimés.

Cette doxa «sociospatiale» n’est pas seulement une posture médiatique, elle a des conséquences idéologiques profondes. Elle permet, nous le verrons, d’accompagner en douceur l’intégration à la mondialisation libérale en rendant obsolète la question sociale et ainsi de remplacer peu à peu l’égalitarisme républicain par un «égalitarisme multiculturel», beaucoup moins exigeant socialement.
La déconstruction du discours sur la banlieue, les minorités et les classes moyennes vise à remettre en cause une représentation idéologique de la société française afin de discerner les véritables dynamiques à l’œuvre dans la société et sur les territoires. En effet, «la banlieue» n’existe pas. Il ne s’agit évidemment pas là de remettre en cause l’existence de territoires urbains où vivent les trois quarts de la population urbaine. Il ne s’agit pas non plus de nier l’évidence d’une concentration des difficultés sur certains territoires où les taux de chômage et de pauvreté sont effectivement très élevés. Il s’agit, en revanche, de nous interroger sur la signification du surgissement dans le discours politique du «ghetto à la française». Stigmatisée et victimisée, la «banlieue-ghetto» participe à la construction d’une représentation erronée de la société française. Hormis le fait qu’elle empêche de poser le véritable diagnostic des quartiers sensibles, elle masque l’importance des nouvelles dynamiques urbaines et sociales. La situation des banlieues est d’abord la conséquence de l’émergence d’une nouvelle géographie sociale insuffisamment prise en compte.


Une géographie médiatique

Ainsi, pour y voir plus clair, une petite leçon de géographie sociale s’impose. La transformation des villes, les évolutions économiques, la démographie modèlent insensiblement le paysage social. La géographie sociale est aussi le fruit d’un héritage. Les représentations des territoires sont pour partie héritées de deux périodes: celle de la révolution industrielle et celle plus récente des Trente Glorieuses. La vision dix-neuvièmiste des territoires oppose les quartiers ouvriers et les régions industrielles aux quartiers bourgeois et aux régions tertiairisées. Née de la révolution industrielle, cette géographie structure encore socialement le territoire. Une autre est venue compléter ce dispositif, celle forgée durant les Trente Glorieuses (1945-1975). Cette géographie de la «moyennisation» est celle de la France pavillonnaire. Cette France périurbaine se confond avec la France des classes moyennes en voie d’ascension sociale.
Ces géographies sociales «héritées» s’effacent peu à peu dans les années 1980 pour laisser la place à une autre représentation sociale des territoires, celle des banlieues.

Contrairement aux autres, cette géographie-là est d’abord une «géographie médiatique»: «vu à la télé», modelé au fil des ans par la puissance médiatique des images, le paysage des quartiers sensibles s’est imposé à l’ensemble des prescripteurs d’opinions avant même d’avoir fait l’objet d’une analyse sociale et scientifique sérieuse. L’étude des dynamiques sociales pèse en effet peu face aux images d’émeutiers armés de Villiers-le-Bel ou du quartier de la Villeneuve à Grenoble. Ainsi, et pour la première fois, ce ne sont plus les seuls acteurs sociaux qui modèlent et écrivent l’histoire sociale, mais les médias et plus largement les prescripteurs d’opinions. Le traitement médiatique de la question des banlieues n’aura pas seulement contribué à créer de nouvelles représentations sociologiques, il est aussi à l’origine d’une géographie sociale qui structure désormais les discours politiques.

Il est ainsi frappant de constater la rapidité avec laquelle la géographie sociale traditionnelle s’est effacée. Les territoires de la France ouvrière, industrielle, l’histoire bicentenaire des quartiers populaires des grandes villes, sans parler de la France rurale… tout cela s’est évanoui peu à peu dans les années 1980-1990 au fur et à mesure qu’émergeait l’obsession des banlieues. Cette disparition n’est pas seulement la conséquence du passage de la société industrielle à la société postindustrielle, mais participe à un mouvement idéologique qui vise notamment à substituer la question sociale à des questions sociétales. Ce qui est vraiment en cause ici n’est pas le traitement de la crise des banlieues par les médias, mais l’utilisation politique de ce traitement. Le « paysage médiatique» est devenu le «paysage social de référence» et le reflet de l’idéologie des élites. L’analyse de la genèse de cette représentation permet d’éclairer cette dimension idéologique.

Les urbanistes et sociologues ont l’habitude de faire démarrer la crise des banlieues et la politique de la ville en 1973. Les pouvoirs publics créent alors le premier groupe de réflexion sur les quartiers de grands ensembles de logements sociaux. Cette année de naissance est techniquement pertinente puisque l’attention portée aux grands ensembles va précéder les émeutes urbaines. Cet acte de naissance marque une volonté, dès les années 1980, de «techniciser» et d’«urbaniser» une question qui est d’abord démographique, culturelle et idéologique. La banlieue comme «objet politique et médiatique» est née en septembre 1979, précisément dans la banlieue lyonnaise, à Vaulx-en-Velin. Pour la première fois, des émeutes urbaines, que l’on croyait réservées aux pays anglosaxons ou à ceux du tiers-monde, venaient frapper le territoire français. Pendant plusieurs jours, les jeunes du quartier de la Grappinière multiplient les «rodéos», affrontent la police et incendient des voitures. Pire, ces échauffourées sporadiques se multiplient et touchent d’autres communes et quartiers de la banlieue lyonnaise. Villeurbanne, notamment la cité Olivierde-Serres, est touchée en 1980.

Un an plus tard, c’est au tour de Vénissieux et du quartier des Minguettes de subir des violences urbaines d’une rare intensité. Les politiques sont sous le choc, comme paralysés par des violences qui concernent une France qu’on ne connaît pas, celle des jeunes Français issus de l’immigration maghrébine. La banlieue, c’est d’abord une image, celle de ces jeunes Français qui défient la police. Le choc est d’abord culturel, et non pas urbain. Ces événements seront d’ailleurs le point de départ en 1983 de la «Marche civique pour l’égalité et contre le racisme », baptisée « Marche des Beurs » par les médias, dont les revendications sont sociales et culturelles; la question urbaine et celle des violences n’apparaissent qu’en second plan.

Le traitement médiatique et politique de ces événements modèle assez rapidement l’image-type d’un paysage angoissant, celui de grands ensembles de logements sociaux, souvent dégradés et où les violences sont récurrentes. Le discours sur l’«urbanisme criminogène» prend le pas sur la question sociale et culturelle. La loi d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire définira en 1995 ces quartiers difficiles comme des «zones sensibles se caractérisant par la présence de grands ensembles ou de quartiers d’habitat dégradés». Plus tard, sur un même registre, on évoquera la question de la «concentration des difficultés», l’idée étant toujours d’aborder le sujet à travers un prisme urbanistique, qui suggère qu’il existe une volonté politique de concentrer les populations issues de l’immigration maghrébine dans des ghettos. La sur-représentation depuis trente ans des banlieues difficiles, non seulement dans les médias mais aussi dans le monde de la recherche, impose alors le ghetto comme le paysage emblématique de la crise de la société française. La thématique banlieusarde est désormais omniprésente.

Sur le sujet, la littérature, notamment sociologique, est prolifique. Il n’y a désormais plus un seul quartier sensible qui n’ait échappé à sa thèse, à sa recherche urbaine, plus un seul îlot qui ne vive en permanence sous l’œil d’un observatoire local ou national. On connaît tout, absolument tout de ces territoires les plus étudiés de France; de l’immeuble à l’îlot, rien n’échappe à l’analyse. Paradoxalement, cette attention extrême ne semble pas remettre en cause l’idée selon laquelle la banlieue resterait une «terra incognita»; une idée très répandue qui permet au passage de faire perdurer la production de reportages sous prétexte d’investigations inédites ou de nouvelles recherches. Cette attention générale impose de fait les quartiers difficiles dans l’agenda des politiques. Pour l’année 2008, le journal Le Monde avait relevé que le seul département difficile de la Seine-Saint-Denis avait ainsi enregistré 174 déplacements ministériels.

Publié dans société | Pas de Commentaire »

Alimentation Les yogourts sujet de débat.

Posté par tuttiquanti le 23 octobre 2010

Amateurs de yogourts ?Vous serez peut-être surpris d’apprendre que…Yogourts Activia et Actimel : DANONE obligé de retirer sa publicité mensongère après 15 ans de matraquage et de dégâts. Le « pavé dans le pot de yaourt» qu’a lancé Didier Raoult, chercheur français dans la prestigieuse revue scientifique

« Nature» de septembre 2009 a fini par être payant. Pour le patron du labo de virologie de la Timone à Marseille, les yaourts et autres boissons lactées farcis aux probiotiques que l’on nous fait avaler depuis près de 20 ans auraient une grosse part de responsabilité dans l’épidémie d’obésité qui frappe les enfants.Les probiotiques que Danone ajoute à tout va dans divers yaourts sontselon les allégations de la marque assénées à la télévision, censées « booster » les défenses immunitaires. On en trouve plus de 1 milliard par pot d’Activia ou d’Actimel. Le hic est que ces bonnes bactéries « actives et vivantes », dixit Danone, sont les mêmes que celles utilisées depuis longtemps dans les élevages industriels comme activateurs de croissance pour faire grossir plus rapidement cochons et poulets.

Un porc ainsi gavé de pro biotiques, c’est plus de 10 % de gagné sur la balance. Danone pousse donc à « élever» nos enfants comme des cochons ou des poulets …Enfait, en début d’année, des chercheurs ont eu l’idée de comparer la flore intestinale des obèses et des non obèses. Et là, surprise, les premiers étaient bourrés de probiotiques – ceux qu’on trouve justement dans les yaourts « santé plus ».Didier Raoult commente : « On a autorisé pour l’alimentation humaine des activateurs de croissance utilisés dans les élevages, sans chercher à savoir quel serait l’effet sur les enfants ».Du coup, celui-ci a réclamé des études pour connaître le rôle précis de tous les produits lactés dans l’épidémie d’obésité infantile. En outre, il n’y a pas que les enfants qui sont victimes de cette supercherie; j’ai rencontré de nombreuses femmes potelées bien que sous alimentées, et qui cherchaient désespérément à maigrir en se limitant à quelques yaourts par jour plus quelques babioles. Et désespérante désillusion, elles continuaient à grossir, étaient de plus en plus fatiguées et fragiles, surtout en hiver où il est indispensable de se « yanguiser », alors que les yaourts sont hyper « yin ».

D’où l’article « Aigle moqueur» que j’avais passé dans « Pratique de Santé» sous le titre « Devenez XXL avec des yaourts ». Finalement, les semeurs d’alerte indépendants ont fini par émouvoir les services officiels avant que le scandale n’éclate trop au grand jour. C’est ainsi qu’ils viennent de mettre la pression sur le groupe Danone, l’obligeant, selon les termes délicats des grands journaux « à revoir sa copie» (Un monstre comme Danone, ça se ménage … ).

Il faut tout de même réaliser que cela pourrait être un coup dur pour le lobby puisque les groupes Actimel Europe et Activia Europe pèsent ensemble 1,5 milliards d’Euros sur un chiffre total Danone de 15 milliards, soit 10 ‘la. Mais je ne me fais guère de soucis pour cette entreprise, car entre ses discrètes et adroites manoeuvres de retrait publicitaires et les addictions de beaucoup de consommateurs automatisés, il n’y a pas vraiment le « feu au lac », en attendant qu’onnous invente une autre « salade à la mode ».

Publié dans association | Pas de Commentaire »

L’entrée et la culture des OGM en Europe

Posté par tuttiquanti le 27 septembre 2010

La Commission Européenne vient d’autoriser l’entrée et la culture d’OGM en Europe,contre le souhait des citoyens, et contre l’avis de plusieurs Etats Membres !
La gouvernance européenne nous permet de déposer une demande officielle auprès de la Commission, pour peu qu’elle soit soutenue par un minimum de *1 million* de citoyens européens. Aujourd’hui, et après 1 mois d’action, Greenpeace et Avaaz ont réussi à rassembler près de 860.000 signatures.
Voici le lien vers la pétition : ça vous prendra 30 secondes, ça nous laissera peut-être une chance d’obtenir un moratoire au niveau européen, et d’éviter l’entrée massive en Europe de cultures invasives (elles menacent la biodiversité), potentiellement nocives pour notre santé (de nombreux avis médicaux mettent en garde contre les conséquences de la consommation d’OGM), potentiellement dangereuses pour l’indépendance économique des agriculteurs (les semences sont chères car les brevets doivent être rachetés chaque année, et demandent l’utilisation de produits spéciaux disponibles uniquement chez les semenciers), et polluantes (ces cultures nécessitent l’utilisation d’énormément de produits chimiques
).

 https://secure.avaaz.org/fr/eu_health_and_biodiversity

Publié dans association | Pas de Commentaire »

Les retraites. La proposition des verts

Posté par tuttiquanti le 10 septembre 2010

« En dépit des soupçons qui pèsent sur lui, c’est bien Eric Woerth qui mènera la réforme des retraites. Ce choix est emblématique. Il symbolise l’entêtement du gouvernement à rassurer avant tout les marchés financiers et à continuer à creuser les inégalités qui sont pourtant au coeur de la crise actuelle » indique un récent communiqué des Verts.

Et d’ajouter : « cette réforme réduit l’ensemble du débat à la question de l’âge de départ avec pour slogan une fausse évidence : « puisqu’on vit plus longtemps il est normal de travailler plus longtemps ». En réalité, cette vision néglige les vrais problèmes et ne conduira qu’à la destruction du système par répartition ».

Toujours selon les Verts, cette réforme « néglige la mise en oeuvre d’une politique globale de lutte contre le chômage et d’une meilleur répartitions des richesses qui permettraient d’équilibrer les comptes des caisses de retraites de façon durable. Elle laisse sous le boisseau la situation des jeunes, travailleurs précaires aujourd’hui et retraités pauvres de demain. Véritable génération sacrifiée dont taux de chômage et la précarité explosent. Elle va transformer de jeunes retraités en vieux chômeurs. Les seniors sont structurellement sous employés. Reculer l’âge de la retraite aura pour effet de prolonger la précarité dans laquelle sont plongés nombre d’aînés ».

Elle va pénaliser au premier chef les ouvriers, qui travailleront plus longtemps et toucheront moins, les femmes ou les allocataires du RSA pénalisés par des carrières incomplètes. De façon générale seul le travail continue d’être mis à contribution tandis que les profits seront taxés de façon symbolique. Il existe pourtant d’autres solutions pour financer les retraites en répartissant mieux les richesses.

Les écologistes proposent notamment de doubler la CSG sur les revenus du patrimoine, d’imposer une contribution sociale retraites sur les dividendes, et de supprimer les exonérations inutiles de charges sociales, à commencer par les exonérations sur les heures supplémentaires. Il est aussi possible d’augmenter modérément les taux de cotisations et de favoriser le passage progressif à la retraite à temps partiel, avec tutorat d’un jeune embauché.


Publié dans association, société | Pas de Commentaire »

Journée des associations

Posté par tuttiquanti le 5 septembre 2010

p1000484.jpg Des enfants sur le stand

Crossbooking durant cette journée du  5 septembre.
Une charade, un lieu à découvrir, un livre à trouver.
50  livres cachés

Voici quelques réponses aux énigmes enfants et adultes

Mon premier est première d’une suite fermée Mon deuxième est l’équivalent de personnes
Mon troisième ne bouge pas 

Mon quatrième est attaché
Mon tout s’occupe de biens 

 A – gent – immobile – lié 
agent immobilier angle des rues E Brou) 
Mon premier verbalise Mon deuxième est démonstratif
Mon troisième ne bouge pas 

Mon quatrième est derrière aujourd’hui 
Agence immobilière 
Jeunes fillettes,
vous désirez bien à tort mon premier.
 Vieilles coquettes,
Bien vainement vous cachez mon dernier.
Dans mon entier ceux qu’un attrait engage,
Saint Paul l’a dit,
de choisir le meilleur partage
N’ont pas l’esprit. 
Pour cela il faut y passer
mariage
mairie
Mon premier pour écrire Mon deuxième n’est pas habillé 
Mon troisième ne dit pas la vérité
Mon tout garde la mémoire 
Monument aux morts 
Mon premier manque de soin
Mon deuxième est un petit morceau cubique 

Mon troisième est réjouissante Mon tout voit bien des scènes 
Sale – dés – fête  (Salle des fêtes) 
Mon premier se franchit
Mon deuxième est inesthétique 

Mon troisième c’est moi
Mon tout réunit les adolescents 
Col Laid Je (collège) 
Mon premier sert pour écrire
Mon deuxième ne se tait pas
Mon troisième est avoir 
Mon quatrième est une couleur
Mon cinquième se remonte 
Crédit agricole 
 Mon premier est synonyme d’endroit 
Mon deuxième fait la paire
Mon troisième n’est pas à montrer
Mon quatrième est un pronom personnel 
 Lieu de culte (porche de l’église) 

 Les jeux sur le stand.
Un  jeu a été proposé aux enfants sur le thème de la préservation de la forêt
Deux jeux ont été proposés aux adultes : l’un portant sur l’énergie, l’autre étant une manière de réfléchir sur les contraintes qui pèsent lorsqu’on construit une voie.

 p1000496.jpgp1000490.jpg p1000495.jpg

Le jeu de l’autoroute
Deux participants ont trouvé les trajets qui seraient les plus économiques pour réaliser le tracé en prenant en compte collines, sites, agglomérations, zones industrielles.

Le jeu de la gestion de l’énergie

Beaucoup de progrès à faire….

Publié dans association | Pas de Commentaire »

123456...9
 

Association d'Hébergement L... |
ententedeslocatairesruedema... |
association des éleveurs tr... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | à l'Unitude
| trini
| Blog plein de couleurs et r...